Le RMP exige la consultation de l'ensemble des dossiers de licence D1 2015-2016 !
Photo: © SC
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Samedi soir, en marge de la victoire de Mouscron-Péruwelz face à KV Ostende (2-0), l'actualité au Canonnier était surtout extrasportive, avec les plaintes du Cercle de Bruges et de la Pro League contre la licence attribuée au RMP. Les dirigeants des Hurlus ont décidé de passer à l'offensive.
À Mouscron, Edgar Makanga
S’appuyant sur les articles 421/11 et 423 du règlement des licences, qui prévoient qu’un tiers intéressé peut contester une licence dans les trois jours ouvrables devant la Cour Belge d'Arbitrage pour le Sport (CBAS), le Cercle de Bruges avait décidé, jeudi dernier, de contester la licence D1 attribuée au RMP. Avec l'autorisation de l'URBSFA, les Groen-Zwart ont donc eu accès au dossier mouscronnois, afin d'affuter leurs arguments.
"Le Royal Mouscron-Péruwelz va également rentrer dans la danse. Ce samedi après-midi, nous avons envoyé un email à Nils Van Brantegem, le manager des licences, afin de pouvoir consulter l'ensemble des dossiers de clubs concernés par la licence D1", a explique le président Edward Van Daele, furieux samedi soir, à l'issue de la victoire du RMP face au KV Ostende (2-0).
"Il sera très intéressant de voir si d'autres équipes possèdent des budgets similaires aux notres. Nous sommes curieux de consulter les dossiers de clubs comme Westerlo, Lommel ou Saint-Trond."
Nous allons exiger des dommages et intérêts"
Oeil pour oeil, dent pour dent, la réaction mouscronnoise ne s'arrête pas là.
"Nous allons assigner en justice les personnes responsables de l'invalidation de notre licence", poursuit Van Daele. "Ce report entraîne des retards dommageables en terme de sponsoring et d'abonnements. Face à ces comportements inadmissibles, nous allons exiger des dommages et intérêts, c'est une évidence."
Les dirigeants du RMP ne comptent pas se laisser faire et jouent désormais la carte de l'offensive.
"Toute cette histoire est abérrante. À la rigueur, je peux comprendre l'attitude du Cercle de Bruges, même si je ne l'approuve pas puisque leur démarche est dénuée d'élégance ou d'éthique. En revanche, la réaction de la Pro League est inconcevable. Comment peut-elle se permettre de remettre en cause l'impartialité de l'URBSFA et la souveraineté de la Commission des Licences ?", s'interrogait l'avocat, à juste titre.
Le Cercle devrait se poser les bonnes questions"
Cependant, la plus belle flèche est venue de la bouche de Fernando Da Cruz, en conférence de presse.
"Si j’étais le président du Cercle, j'effectuerais plutôt mon autocritique. Comment est-ce possible de disputer les playoffs 3 à deux reprises en l'espace de trois ans, le tout avec un budget de sept millions d'euros ?", lançait l'entraîneur franco-portugais, avec son franc-parler habituel.
"Les dirigeants brugeois devraient vraiment se poser les bonnes questions. Westerlo et Mouscron-Péruwelz possèdent tous les deux le plus petit budget de l'élite. Et pourtant, ces deux clubs disputent les playoffs 2."
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