Deschacht: "le travail, le coeur et la mentalité"

"La différence, c'est que la plupart d'entre eux sont maintenant devenus des stars internationales", a-t-il indiqué en conférence de presse post-entraînement. "Je ne me suis jamais plains pendant ces cinq années d'absence et je n'étais d'ailleurs même pas fâché. Tous ces joueurs sont tellement meilleurs que moi", a-t-il ajouté plein d'humilité. 

Proficiat Olivier De Schacht,Jou krijgt niemand in de gracht.👍👍

— verschueren michel (@verschuerenmic1) March 24, 2015

Wilmots a quant à lui défendu son choix de rappeler Olivier Deschacht au sein de la sélection. "J'ai deux défenseurs gauchers sur trois incertains", a expliqué Wilmots. "Il en fallait donc absolument un quatrième à 100% comme c'est le cas d'Oli. Il valait mieux l'appeler tout de suite afin qu'il retrouve vite ses marques, plutôt que d'attendre les décisions du staff médical concernant Lombaerts (ndlr, genou), à peu près rétabli, mais pour lequel il y a un risque de rechute, et Laurens De Bock (ndlr, côtes)".

Le fruit d'un travail acharné

Olivier Deschacht est la preuve vivante qu'il ne faut pas spécialement avoir le talent d'un Hazard ou d'un De Bruyne pour faire son trou en équipe nationale. "Le travail, le coeur et la mentalité", sont les maîtres mots pour parvenir à ses fins selon Olivier Deschacht.

"Je suis la preuve qu'il ne faut pas nécessairement être un surdoué comme Eden pour bien réussir dans ce métier. Je suis très fier de ce que j'ai réalisé, mais j'espère surtout servir d'exemple à d'autres dans mon cas. Je me suis toujours donné à fond et si les blessures m'ont parfois freiné, elles ne m'ont jamais arrêté. Le preuve c'est que je livre peut-être ma meilleure campagne", conclut-il.