Le mauvais bilan de Marko Marin

Par Florian Holsbeek

Besnik Hasi avait prévenu : il faudra être patient avec Marin, il doit revenir dans le coup physiquement. On était fin janvier, nous sommes maintenant début mars, il est légitime de se demander où en est l'ancien joueur de Séville.

Le premier contact avec la Belgique est prometteur. Il entre au Standard, et sur quelques actions, tout le monde observe sa vitesse d'excécution. Il a de la technique, et tente de faire la différence. Sur ce petit laps de temps, les supporters d'Anderlecht se frottent les mains : avec quelques semaines de patience, il sera le nouveau Boussoufa.

Titulaire contre Zulte-Waregem, il tente de forcer le dribble et l'action individuelle. Il sort à l'heure de jeu, comme la semaine d'après au Cercle de Bruges. Mais là, il aura eu deux énormes occasions, avant de s'éteindre.

Besnik le laisse alors souffler contre Malines, puis en Coupe de Belgique sur le terrain de Gand. Retour sur la pelouse lors des victoires à Genk et contre Gand lors du match retour de la coupe. Ses deux derniers matches sont meilleurs, tant contre Courtrai qu'à Lokeren.

Mais le constat est amèr. Marin a joué 466 minutes avec Anderlecht, sans marquer, sans même signer le moindre assist. Tout au plus, il peut être crédité d'un "pré-assist" ce samedi à Lokeren (sa passe entre deux défenseurs pour N'Sakala, qui provoque le pénalty). De plus, depuis son arrivée le rendement du sympathique back gauche français s'en ressent, car Marin défend moins qu'un Conte ou qu'un Acheampong.

Alors? Que se passe-t-il avec Marin? Aurait-il besoin d'un déclic? Un but, une passe décisive, afin de prendre une grosse confiance et de sortir les matches références, et enfin peser sur l'attaque des Mauves et Blancs? Il lui reste 12 rencontres pour montrer son talent. Car pour le moment, l'ombre de Demy De Zeeuw plane au dessus de l'Allemand.