Ezekiel : "Au Qatar, la pression est très forte"
Photo: © photonews
Imoh Ezekiel a raconté son départ du Standard, son expèrience au Qatar et son retour à Liège à Sport Foot Magazine.
"Dans la vie, ça se passait bien. Mais sur le terrain, ce n'était pas ce que je voulais. J'avais envie de rejouer plus de matchs, et d'un meilleur niveau, avec plus d'intensité, plus de qualité. Et plus de passion. C'est pour ça que j'ai fait le forcing pour rentrer en Europe", voilà comme Imoh Ezekiel a résumé une partie de son aventure au Qatar, à Sport Foot Magazine.
Là-bas, malgré le manque de passion et d'intensité, la pression était bien là : "Quand il y a beaucoup d'argent, je ressens la pression, c'est clair. Au Qatar, par exemple, elle est très forte. Les Européens n'en sont probablement pas conscients mais c'est comme ça. On te donne tellement d'argent que tu ne peux pas les décevoir. Ils te le font sentir en continu. Si tu n'es pas bon, on te dégage à la première période des transferts."
Son transfert, il le referait s'il le pouvait, mais pas au même âge : "Je le referais, mais à 31 ou 32 ans, pas à 21. En début de carrière, tu dois faire d'autres choix. On appelle ça l'expèrience. On apprend tous les jours."
Avant de quitter le Standard, Ezekiel en était déjà nostalgique : "A la fin, il y a mon tour d'honneur, je salue les supporters, et dés ce moment-là, je me dis qu'il y a des choses qui vont méchamment me manquer : les gens, le stade, les coéquipiers, la ville, les amis. D'un côté, je suis heureux, je me dis que je quitte...enfin le Standard. D'un autre, je suis déjà nostalgique alors que je suis encore ici. C'est un double sentiment, assez étrange, il y a plein de choses qui se bousculent dans ma tête. Et une fois dans l'avion, j'ai un gros coup de blues. J'aime tellement le Standard. Mais je me dis que c'est mon job."
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