Le Standard ne va pas en appel

Suite à la décision de la Commission des Litiges de ce mardi et au regard de l’émoi suscité dans cette affaire, le Standard de Liège n’ira pas en appel de la décision prise à son encontre.

Cependant, le club tient à souligner que ce choix ne signifie pas qu’il accepte l’idée d’un match à bureaux fermés comme sanction au comportement de quelques personnes.

Par ailleurs, le Standard de Liège déplore la méthode exceptionnelle et non réglementaire utilisée dans cette affaire pour activer les poursuites à son encontre. Dans cette même optique, notre club ne peut que s’étonner de l’absence d’équité dans les démarches prises par le Parquet de l’URBSFA. En effet, dans cette affaire, le club d’Anderlecht s’est vu proposé d’emblée une transaction pour les faits de jets de projectiles, ce qui aurait pu (ou dû) être le cas pour le Standard également, mais notre club a lui dû se justifier de ces faits devant la Commission des Litiges. Autre exemple récent, notre club a été convoqué et lourdement sanctionné en 2012 suite à des jets de fumigènes sur le terrain ayant entraîné l’interruption d’un match, alors que pour les mêmes faits, le club du Lierse SK se voit aujourd’hui proposer une transaction très différente.

Enfin, bien que nous condamnons le tifo en question, force est de constater qu’il n’en va pas de même pour tout le monde. De nombreux journalistes ont tenu à défendre les auteurs de ce tifo au nom de la liberté d’expression. Par ailleurs, même les organes de presse condamnant ce tifo ne semblent pas juger que celui-ci soit particulièrement choquant étant donné qu’il fut reproduit des milliers de fois sans être censuré (comme c’est d’usage dans les medias lorsqu’une image est jugée choquante).

Pour conclure, le Standard de Liège tient à rappeler, comme il l’a indiqué immédiatement après les faits qu’il désapprouve totalement le tifo polémique déployé lors du match face à Anderlecht et qu’il a entrepris toutes les démarches possibles pour empêcher que cela puisse se reproduire à l’avenir.