Charleroi en playoffs 1 ? Voici douze bonnes raisons d'y croire !

Par Edgar Makanga

Alors que les cinq premières places pour les playoffs 1 semblent dévolues au Club de Bruges, à Anderlecht, à Courtrai, à La Gantoise et au Standard, la bataille pour la sixième et dernière place qualificative fait rage.

Qui du Racing Genk (40 points), du Sporting de Charleroi (39 points) ou de Lokeren (37 points) va décrocher le Graal ? Walfoot.be croit résolument au potentiel carolorégien. Nous avons compilé pas moins de douze bonnes raisons de croire à la qualification du Sporting de Charleroi pour le Top-6.

1 - Parce que c'est l'année ou jamais pour réaliser un truc. La saison prochaine, il serait fort étonnant d'encore croiser Sébastien Dewaest ou Neeskens Kebano dans les travées du Stade du Pays de Charleroi.

2 - L'engouement du public carolorégien. Avec encore trois matches à domicile à disputer, les supporters peuvent aussi contribuer à faire la différence. Cette saison, le public est revenu en masse au stade. Le Mambourg n'avait plus autant vibré depuis le premier bail de Robert Waseige (1992-1994), ou encore depuis la 5e place conquise par l'équipe de Jacky Mathijssen, lors de la saison 2004-2005.

3 - Le calendrier du RCSC. En recevant deux concurrents directs dans la course aux playoffs 1 (La Gantoise, J26 et Lokeren, J28), le Sporting aura l'occasion de directement dammer le pion à ses rivaux. Comme il y a quinze jours, face au Racing Genk (1-0). En outre, le déplacement à Ostende (J27), démobilisé, et la réception de Mouscron-Péruwelz (J30), peuvent également permettre aux Carolorégiens de faire le plein. Seul le déplacement au Club Bruges (J29) semble rédhibitoire pour les Zèbres, et encore ...

4 - La solidité défensive retrouvée. Les errerments de la rentrée 2015 face au Cercle de Bruges semblent déjà très loin. Charleroi vient de signer trois clean-sheet consécutives, dans des rencontres que l'on annonçait périlleuses voire décisives, à Courtrai, face au Racing Genk, et à Malines. Excusez du peu ...

5 - Le retour de Neeskens Kebano, le chaînon manquant, va permettre au Sporting de retrouver son équilibre, celui même qui avait permis aux Zèbres de remporter huit de leurs neuf derniers matches de l'année civile 2014. Rentré mercredi de la CAN 2015, Kebano s'est entraîné tout à fait normalement ce jeudi matin. Son retour devrait permettre à Cédric Fauré de bénéficier de davantage d'espaces en zone de conclusion. En l'absence de Kebano, le secteur offensif de Charleroi fut à la peine et le nombre d'occasions de but en chute libre.

6 - L'expérience de Karel Geraerts, victime d'une déchirure aux ischios-jambiers à la mi-janvier, sera utile au moment d'aborder le sprint final. La revalidation du médian limbourgeois se déroule parfaitement bien. Le taulier de 32 ans devrait être disponible dans dix jours, pour le déplacement à Ostende.

7 - Sans conteste, Felice Mazzù est l'un des meilleurs entraîneurs de Jupiler Pro League. Ses rapprochements avortés avec le Standard de Liège auraient pu lui coûter cher mais le Hennuyer en est ressorti renforcé, aussi bien dans le vestiaire qu'auprès du public carolo. Son charisme, sa science tactique, sa cohérence et son incomparable flair pour les remplacements décisifs, plaident largement en sa faveur.

8 - L'esprit du vestiaire carolorégien, où règne une excellente ambiance. Nous n'avons jamais eu vent du moindre conflit au sein du groupe. Aux entraînements, le sourire des joueurs est permanent.  L'ensemble du noyau tire dans le même sens et du fait de la cohérence de Felice Mazzù dans ses choix, même les remplaçants n'ont jamais bronché, du moins, publiquement. Si les éléments les plus convoités de l'équipe ont tous souhaité rester au Mambourg jusqu'au terme de la saison, ce n'est pas un hasard.

9 - L'absence de pression. Même si les attentes des supporters sont élevées, surtout après l'échec inattendu en quart de finale de la Coupe de Belgique, une absence de Charleroi en playoffs 1 ne constituerait certainement pas une catastrophe. Au pire, au vue de sa saison largement réussie, les Carolorégiens apparaitraient même comme le favori numéro 1 des playoffs 2.

10 - La gestion exemplaire du club. Tant sur plan sportif qu'extrasportif, le club du Pays Noir semble sur la bonne voie pour revivre son lustre d'antan. En coulisses, la sagesse du président Fabien Debecq, l'infatiguable activité de Medhi Bayat, ou encore l'énorme travail de sape du directeur commercial Walter Chardon pour rassembler les partenaires, ont permis au RCSC de retrouver une santé financière. Leurs actions pour ramener le public au stade sont également à saluer. Véritablement, c'est toute une région qui croit à nouveau au potentiel des Zèbres.

11 - Tout le monde veut deux matches supplémentaires face au Standard. Deux clubs wallons en playoffs 1, cela n'est évidemment jamais arrivé. Cela donnerait un relief supplémentaire aux PO1 cette saison.

12 - En ce qui concerne la concurrence pour la sixième place, le Racing Genk et Lokeren n'ont pas forcément des calendriers aisés. Les Limbourgeois, qui n'ont pas été très convaincants lors des dernières semaines, doivent notamment recevoir Anderlecht (J27) et aller au Standard (J30). Le déplacement de vendredi à Westerlo (J26) pourrait également s'avérer compliqué. Les Waeslandiens, outre leur déplacement à Charleroi (J28), doivent encore se rendre au Club de Bruges ce dimanche (J26) et recevoir Anderlecht (J29).