Le président de Lille commente le mercato de son club

René Girard le voulait, il n'est jamais arrivé. La priorité du LOSC cet hiver, c'était de faire arriver un attaquant expérimenté, assurant un capital but intéressant. Finalement, après l'échec de très nombreuses pistes, les Dogues se sont rabattus sur le retour de prêt d'Abdoulay Diaby.

Ce mercato a été particulièrement difficile

Les explications de Michel Seydoux, président du club, pour le site internet du club :"Nous avions annoncé notre volonté de nous renforcer sur le plan offensif après une première partie de saison compliquée sportivement, tout en restant, bien évidemment, dans le respect et la limite de nos moyens économiques. C’est ce que nous avons fait. Cela demande maintenant à se matérialiser sur le terrain. Nous aurions aimé pouvoir disposer d’un attaquant supplémentaire, nous avons travaillé dans ce sens, mais la réalité fut plus compliquée. Les mercatos de janvier sont traditionnellement plus difficiles, mais je peux vous dire que celui-là l’a été particulièrement. Rien n’a été simple, les discussions et négociations ont été continuellement changeantes et instables, et nous avons dû faire face à plusieurs rebondissements liés à des phénomènes externes, en dehors de notre champ de responsabilité. Sans tout dévoiler et rentrer dans le détail, le cas Skuletic, qui a été médiatisé, illustre bien ces difficultés. Comment prévoir ce changement de cap aussi soudain que tardif de la part de ses dirigeants ?"

Nous avions identifié 3 ou 4 joueurs plus expérimentés

En plus de Diaby, le LOSC a enregistré l'arrivée de Boufal, en provenance d'Angers. "Nous avions identifié et ciblé 3 ou 4 joueurs plus expérimentés, capables d’apporter à l’effectif une plus-value réelle et immédiate et qui pouvaient entrer dans le cadre économique que j’avais fixé. Mais comme je vous l’ai dit, le mercato n’a pas été simple. Cela n’a pas pu se conclure. Ce n’est pas dramatique, c’est cependant une frustration. Mais il n’était pas question, après l’échec de ces pistes, de prendre un joueur pour prendre un joueur. Je ne voulais pas d’un recrutement par défaut", regrette le président.