Dejardin "J'espère que le message est passé"

Wf: Comment est le groupe à deux jours du choc à l'UCE Liège?

Vu nos dernières prestations lamentables, j'ai remis mon équipe face à ses responsabilités mardi et j'espère que le message est passé. A l'UCE, je veux revoir l'équipe du début de saison. L'équipe de Jean-Marie Raucq reste pour moi la grande favorite de la série, donc perdre des points là n'est pas une catastrophe pour moi. Je veux juste revoir une équipe soudée, courageuse, jouant avec ses qualités.

Pour la préparation de ce match, rien n'est différent des autres semaines. On s'entraine comme nous le pouvons à Magnée qui fait le maximum pour que nous puissions avoir un beau terrain. L'éclairage n'est pas top, personne n'aide ce club alors qu'il le mériterait. Pour l'instant, nous manquons de repères, c'est très difficile pour se préparer.

Wf: Après un superbe début de championnat, l'équipe a connu un passage à vide. Comment peux-tu l'expliquer?

Concernant ce passage à vide, je pense que le nombre de blessés et le stress de devoir toujours autre part que chez nous font en sorte que nous ne sommes plus concentrés. Nous pensons trop à retourner dans nos installations. Ces deux facteurs font en partie que nous ne sommes pas biens ces dernières semaines.

Wf: Le comité a-t-il fixé un objectif?

Le comité aimerait en effet monter au plus vite. Etant un garçon réaliste, j'ai dit à mes joueurs de d'abord prendre les points nécessaires pour être tranquille parce que nous ne sommes pas les favoris. Donc, le comité me laisse bosser comme je le souhaite vu les difficultés organisationnelles, sans me mettre la pression. Enfin, pour l'instant.

Wf: Le club est à présent doté d'un terrain synthétique. Cela va-t-il avantager ton équipe?

Ce sera à nouveau difficile. Il faudra encore s'adapter, donc c'est une année difficile pour mes joueurs ainsi que moi-même. Même si ce terrain va nous être bénéfique après un temps d'adaptation. 

Wf: Personnellement, tu retrouves le coaching après une période en tant que joueur. Heureux?

Je le suis, oui! Jouer ne me manque pas trop, même si il n'es pas impossible que je doive rejouer des matches. Après 35 dans le milieu, je suis déçu de l'évolution. Il devient difficile de gérer des joueurs. La mentalité et l'envie de se faire mal, de se donner à fond, ne sont plus présents parmi cette génération. 

Mais, je ne me plains pas, j'ai un groupe magnifique. Je ne sais plus bosser de la même manière qu'au début de je ma jeune carrière d'entraineur, mais je m'adapte. Le football reste pour moi un besoin essentiel dans ma vie de tous les jours. J'apprends, je mûris, je ne suis pas prêt à quitter ce milieu.