Karel Geraerts : "La Flandre a une meilleure image de Charleroi"

Par Edgar Makanga

Natif de Genk, le médian de 32 ans était naturellement ravi du partage arraché par les Carolos à la Cristal Arena.

"On peut être fiers d'avoir décroché un point à Genk", déclarait Karel Geraerts, mardi, lors du traditionnel point-presse du RCSC. "Beaucoup d'équipes signeraient pour un tel résultat. De plus, on continue à ne pas perdre et c'est très bon pour le moral. Je suis originaire de cette région : ma famille et mes amis étaient présents ce samedi."

L’ancien Diable Rouge s’est très rapidement intégré au Mambourg : "Je me sens de mieux en mieux au Sporting. Tant au niveau relationnel avec mes équipiers ou la direction, que sur le terrain. Pareil avec les journalistes. J'apprécie cette ambiance et cette proximité qui existe au sein du club carolorégien."

La mentalité ici est moins oppressante qu’en Flandre"

Il est plutôt rare de voir des joueurs flamands évoluer dans des clubs wallons. Cependant, Karel Geraerts apprécie particulièrement l’état d’esprit du Sud du pays. "La mentalité est plus relax à Charleroi", sourit notre interlocuteur, passé par le Club Bruges (7 saisons et demi), Lokeren (six mois), le Standard (3 ans) et OH Louvain (3 ans).

"En Flandre, l'heure, c'est l'heure : hors de question de débuter l'entraînement avec quelques minutes de retard. C'est moins oppressant ici. De l'autre côté de la frontière linguistique, les choses sont beaucoup plus strictes."

En ville, les gens sont sympathiques et spontanés"

Les récents bons résultats des Carolorégiens semblent également avoir des échos au Nord du pays. Désormais, plus personne ne rigole lorsqu’il doit en découdre avec les Zèbres. Le Lierse, Malines, Zulte-Waregem et le Racing Genk en ont notamment fait l’amère expérience au cours des dernières semaines.

"La vision qu'avait la Flandre de Charleroi a changé", confie même Geraerts. "Ils ont désormais beaucoup de respect pour le Sporting. Ils savent que nous possédons une bonne équipe et de bons joueurs."

Véritable ambassadeur de Charleroi au nord du pays, le néo-Carolo ne s’est pas encore aventuré dans le centre-ville. "J'attends que l'on me fasse visiter. Je sais que les journaux parlent beaucoup de violence, en ville. Mais je ne ressens pas cela. Au contraire, je trouve les gens sympathiques et spontanés", ajoute le milieu de terrain.