Felice Mazzù : "Quel état d'esprit, quelle mentalité !"

À Genk, Edgar Makanga

En première période, il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain : le Racing Genk.

"Je vais vous faire sourire, mais la première période de mes joueurs fut impeccable sur le plan de l’organisation défensive", déclarait Felice Mazzù. "Nous avons fait montre d’une solidarité sans faille, toute l’équipe s’est battue corps et âme pour résister aux assauts limbourgeois. Mais bien évidemment, nous étions dans le dur, car offensivement, nous n’avons rien montré. Mais au niveau du travail défensif, il n'y a rien à redire."

"Sur le plan du jeu, ce partage n’est pas mérité"

Sur base des 45 premières minutes, personne n’avait imaginé que Charleroi puisse encore récolter un point à l’issue des débats. Et pourtant ... C'était sans compter sur un Neeskens Kebano revenchard, qui rétablit la parité à douze nminutes du terme, après le malheureux but contre son camp de Stergos Marinos, survenu à la 64e minute.

"Genk a déjoué notre jeu durant 50 minutes mais la seconde période fut davantage équilibrée. Sur le plan du jeu, ce partage n’est pas mérité. Mais du point de vue de l’état d’esprit et de la mentalité, je dois tirer un grand coup de chapeau à mes joueurs", soulignait encore l'entraîneur hennuyer.

Les Carolorégiens devront bonifier cet excellent point samedi prochain (18h), lors de la réception de Courtrai.

"Tous les matches sont difficiles dans ce championnat. Tout le peut gagner et perdre contre tout le monde."