Origi nous envoie en huitièmes de finale
Photo: © Photonews
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Pendant plus d'une heure, tous les Belges et sympathisants brésiliens manifestaient leur frustration depuis les tribunes, mais à quelques minutes du coup de sifflet final, la délivrance est venue du remplaçant de Lukaku, sorti furieux. Divock Origi a écrit tout simplement une page de notre football.
La Russie n'a pas joué avec dix hommes derrière le but, comme l'Algérie l'a fait il y a quelques jours. Wilmots avait remanié son équipe et De Bruyne évoluait dans l'axe du jeu à côté de Fellaini. Derrière, Vermaelen prenait la place de Vertonghen... Enfin, Mertens arpentait le flanc droit, montrant la volonté de jouer offensivement. D'ailleurs, le joueur de Naples justifiait le choix de son entraîneur en régalant le public de ses accélérations dont il a le secret.
Mertens, l'homme de la première mi-temps
'Driesje' était de loin le meilleur homme sur la pelouse. Il a donné le tournis à Kombarov, son opposant direct. Il a pratiquement forcé quatre occasions à lui seul, mais avec un manque de réussite en phase de conclusion. Il en a offert deux à Lukaku, sans que celui-ci ne parvienne pas à prendre de vitesse son défenseur.
Les Belges manifestaient beaucoup de vélléités offensives, mais laissant également de l'espace aux Russes qui se créèrent quatre belles possibilités sur lesquelles les Belges ont eu quelques sueurs froides, deux fois par une détente de Courtois sur des tirs à distance, une fois parce que l'arbitre allemand, Felix Brych, n'a pas sifflé de faute d'Alderweireld sur Kanunnikov et une fois parce que Kompany passait en-dessous du ballon, mais Kokorin, libre au petit rectangle, ne parvenait à cadrer son coup de tête. Un raté immanquable! Les Belges s'en sortaient bien et le niveau de jeu diminuait au fur et à mesure des minutes.
Divock, le libérateur
En deuxième mi-temps, le rythme baissait davantage encore et Wilmots devait à nouveau imaginer un plan astucieux pour sortir son équipe de cette impasse. Lukaku fut remplacé à l'heure de jeu pour laisser place à Origi. Au moment du changement, Lukaku manifestait clairement à Wilmots sa désapprobation. Deux hommes mécontents donc...Le roi Philippe et la reine Mathilde ne devaient certainement pas apprécier la scène.
Et un public insatisfait, car le niveau descendait à vue d'oeil. Soporifique, était le mot adéquat pour décrire la situation. Pas de tempo, pas d'accélérations, aucune action, aucune récupération de balle. La Belgique était dans le marasme le plus total. Le public brésilien commençait même à siffler nos petits Diables, car un tel spectacle n'était pas digne d'une Coupe du Monde.
Eshenchko était même à deux doigts d'accentuer le malaise belge, mais les Russes n'arrivaient décidement pas à cadrer leurs tentatives. Les Belges se réveillaient ENFIN dans les dix dernières minutes. Mirallas, monté en cours de match, héritait d'un bon coup franc. Son envoi touchait la base du poteau. Akinfeev, le portier russe, était complètement battu sur cette frappe très bien placée. Avertissement sans frais pour la Russie.
Au moment de conclure cet article, Origi plongeait le pays dans l'euphorie. Hazard réussisait à perforer la défense russe et cédait en retrait pour Divock, bien placé dans le grand rectangle, qui envoyait le ballon au fond du but. Le gamin de 19 ans envoyait son pays vers les huitièmes de finale! Quelle histoire... tout cela sous les yeux du 'Christ Rédempteur' au sommet du Corcovado!
Grâce à cette victoire, la Belgique se qualifie d'ores et déjà parmi les seize meilleures nations du monde. Les Belges peuvent déjà être assurés de la première place du groupe si l'Algérie et la Corée du Sud font match nul ce soir.
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