Journal du Mondial, acte 10: Pas d'hôtel? Pas de problème, voici les clés de l'appartement
Photo: © SC
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La différence entre un jour de match et un journée sans match est particulièrement grande. Nous sommes restés trois jours à Belo Horizonte où nous avons assisté à une rencontre sur grand écran.
De notre envoyé spécial, Johan Walckiers à Belo Horizonte
D'abord manger quelque chose et ensuite entamer une conversation avec un groupe de Brésiliens dans l'espoir de pouvoir suivre la rencontre avec eux. C'était clairement le plan, mais rien ne se déroule comme prévu au Brésil. Je fus deux jours malade, ce qui fut très dérangeant en débarquant à Rio de Janeiro. Je me sentais mieux jeudi et je voulais joindre l'utile à l'agréable.
Au petit bonheur la chance, choisir quelque chose du menu brésilien relevait de la 'roulette russe', mais finalement, nous avons échappé au pire: un bon morceau de viande avec des frites délicieuses. La Praça de Savassi n'était pas encore animée en ce jour du match, mais dix minutes avant le match, l'endroit s'est rempli d'un seul coup et il fallait se battre pour obtenir une table ou une chaise.
Mercredi coup de feu, jeudi bière et boissons fraîches
Je ne fus pas longtemps seul et l'objectif était d'arborder des Brésiliens. Je n'ai pas dû réaliser beaucoup d'efforts puisqu'ils venaient directement à ma table. Rita, Nando et Karini, trois femmes brésiliennes très sympathiques et amatrices de football, voulaient absolument regarder ce match entre la Colombie et la Côte d'Ivoire. Un sac à dos rempli de bière et de boissons fraîches et nous étions prêts pour une après-midi agréable.
Mieux que la veille apparemment puisque des policiers ont surgi dans l'hôtel à la suite d'un bruit sourd en-dessous de ma fenêtre d'hôtel qui a été fermé une petite heure. Résultat: un coup de feu et un blessé, me raconta la réceptionniste. Comme quoi...
Retour à jeudi, la Colombie a remporté son match contre la Côte d'Ivoire et les cinquante Colombiens qui n'ont pas pu obtenir de précieux sésame, ont célébré la victoire dans la pluie de Belo Horizonte. "Normalement, il ne pleut jamais hier", me dit Karini.
Il y a des choses bien pires
On a directement trouvé une solution à mon problème. Vendredi, il n'y avait pas de vol vers Rio et plus de chambre disponible à Belo Horizonte. Les trois m'ont donné les clés d'un appartement libre à Belo Horizonte. Il n'y a pas plus charmant que des Brésiliens, penserait-on à ce moment-là. Aucune chance de voir quelque chose de la sorte se produire en Belgique. "Mais, il y a partout des bons et des méchants", selon Nando. "Si tu as conscience de la signification 'danger' et que tu ne fais rien d'extravagant, le Brésil n'est pas plus dangereux qu'ailleurs. Et tu vois, tu es bien tombé."
Voilà...Je vais lessiver tous mes vêtements, m'asseoir dans mon fauteuil pour regarder les matchs et aller manger un bout avec trois chouettes femmes, il y a franchement pire dans la vie.
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