Chelsea se qualifie sur le fil!

Dans son antre de Stamford Bridge, le Chelsea de José Mourinho n'avait pas les faveurs des pronostics face à un PSG qui marche sur l'eau en ce moment, et surtout, qui n'a été battu par deux buts d'écart qu'une seule fois depuis... 110 matches! Pourtant, les clubs anglais sont coutumiers de renversements de situations incroyables.

Devant un public survolté, les Blues se lançaient à l'assaut des buts de Sirigu, mais sans se montrer réellement menaçants pour le portier italien. Petr Cech était d'ailleurs le premier à intervenir sur une tentative de Cavani au quart d'heure. Peu après, Eden Hazard quittait le jeu sur blessure, remplacé par André Schürrle. Le match baissait en intensité, mais Sirigu devait sortir le grand jeu avant la demi-heure sur un coup franc de Lampard légèrement dévié. L'avertissement ne servait pas, et quelques instants plus tard, une longue touche d'Ivanovic était prolongée par David Luiz vers le réserviste Schürrle, qui ouvrait le score pour Chelsea du point de penalty (32e, 1-0). Cahill, en position idéale, manquait ensuite de doubler la mise.

Après quelques minutes à peine en seconde période, Willian centrait en retrait pour Schürrle, dont la frappe puissante était repoussée par la transversale. Une minute plus tard, un coup franc d'Oscar faisait encore trembler la barre de Sirigu. La chance semblait d'autant plus avoir choisi son camp que, quelques instants plus tard, Cavani, lancé dans le dos de la défense de Chelsea, se créait une occasion en or. Mais la reprise en demi-volée de l'ancien Napolitain s'envolait au dessus du but de Cech. Peu après l'heure de jeu, Mourinho abattait un premier joker en sortant Lampard pour faire monter l'ex-Mouscronnois Demba Ba. Un choix payant, car dans le sprint final, le Sénégalais se montrait décisif. Après un festival de longs ballons vers l'avant, Azpilicueta frappait au but, et son tir dévié était prolongé dans le but par Ba, qui devenait le héros de la soirée pour Chelsea en se jetant devant Sirigu (87e, 2-0). Une dernière frappe parisienne, détournée par Cech, n'y changeait plus rien.

Comme lors de l'exercice précédent, le PSG quitte donc la scène au stade des quarts de finale. Pénalisés par l'abscence d'Ibrahimovic, les Parisiens n'étaient pas venus pour faire le jeu, et n'ont que trop rarement inquiété Petr Cech. A l'inverse, les Anglais ont pu exploiter les cafouillages français pour renverser une situation qui semblait bien compromise après le match aller.