Eupen furieux sur l'arbitrage

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'entre l'AS Eupen et l'arbitrage, ça n'a jamais été l'amour fou. Les nostalgiques de la D1 ne manquent d'ailleurs pas de rappeler qu'il ne manquait qu'un point aux Pandas pour se sauver parmi l'élite, et qu'une dizaine de points a été "perdue" suite à des décisions erronées. Il semble que la série continue pour les pensionnaires du Kehrweg en D2.

Opposé à Roulers (16e), le leader eupenois menait 1-2 au terme du temps reglementaire. L'ancien Brugeois Ternest avait ouvert la marque pour les locaux, mais Diallo égalisait peu après le quart d'heure pour Eupen. Réduits à 10 après l'exclusion du même Diallo, les Pandas prenaient l'avance après le repos suite à une réalisation d'Ochoa. Mais il était écrit que les hommes du coach Marquez ne rentreraient pas du Schiervelde avec les trois points. En effet, l'arbitre Jimmy Verhe décidait d'accorder ... 13 minutes d'arrêts de jeu. Et Marcos Camozzato inscrivait le but égalisateur pour Roulers à la 102e dans l'incompréhension la plus totale.

Evidemment, du côté germanophone, la décision surprenante de l'homme en noir fait grincer des dents. Les six changements ont été effectués, du temps a été perdu lors de la blessure du gardien Jonas Deumeland, mais le temps ajouté pose logiquement question. D'autant que le coup de sifflet final est intervenu moins de 30 secondes après le but de l'ancien Standardman. C'en était trop pour les Eupenois, Manel Exposito partageant notamment sur Twitter : "15 ans de professionnalisme et jamais vu ça dans un match "professionnel". 13 minutes d'arrêts de jeu contre nous jusqu'à ce que l'autre équipe égalise!". Le staff des germanophones a également largement manifesté son mécontentement. L'entraîneur Bartolomé Marquez, et ses assistants Javier Ruiz et Jordi Condom Auli se sont montrés particulièrement virulents lors de la rentrée au vestiaire. La fédération n'a pas traîné et a décidé de suspendre les trois hommes du 11 au 24 décembre, ce à quoi le club eupenois a d'ores et déjà fait savoir qu'il ferait appel.

Quel que soit le fin mot de l'histoire, la seule chose certaine est que le football ne sort pas grandi de cette histoire.