Analyse Bolat, les raisons d'y croire
Photo: © SC
Lors de nos précédents articles nous avions soulevé, du bout des lèvres, l'hypothèse que beaucoup jugeaient désespérée...
Un retour de Sinan Bolat à la maison était une hypothèse que nous ne comprenions pas qu'elle ne fût envisagée du côté de Sclessin. Nous avions publiquement posé la question dans notre analyse du 17 juillet : " La méthode Duchâtelet en question?" et nous avions hier, du bout des lèvres, évoqué une des raisons plausibles pour lesquelles cela pouvait traîner pour Yohann Thuram-Ulien dans : "Dossier Thuram : Un penalty que l'on refuse de mettre au fond?"
Notre argumention développée était celle-ci :
1° : Mettre une grosse prime sur la table à la signature d'un contrat pour le gardien chou-chou de Sclessin avec une clause libératoire était-il impossible ?
2° : L'opération, après celle d'Igor De Camargo, aurait pu aussi continuer de retouner l'opinion des supporters et ramener une sérénité un peu plus "définitive".
3° : Le président négocie avec un autre gardien que Thuram et qui présenterait, à ses yeux, un profil sportif identique, mais peut-être plus intéressant au niveau financier et/ou plus "sexy" auprès des supporters.
4° : Bolat n'a toujours pas d'employeur.
Une simple question de calcul et de logique nous avait amené à y penser. Coût supposé du transfert du gardien troyen : 2 000 000 €. Le salaire et primes du joueur s'y ajoutant. Sinan Bolat, lui, est gratuit, puisque libre de contrat. Ses qualités et limites sont connues de tous. Pour une somme équivalente à 2 000 000 €, il y a moyen d'effacer les rancoeurs passées. En effet, un million à la signature, un autre pour le salaire annuel (avec ou sans les primes) suffisent à en faire réfléchir plus d'un. Vous économisez déjà, dans cette hypothèse, le salaire qu'il aurait fallu payer pour Thuram... Sachant que "l'homme au coup de boule" est ambitieux, vous ajoutez une clause libératoire au contrat se montant aux primes et salaire payés au moment du départ, augmentés d'un nouveau million (par exemple et pour un contrat de courte durée, évidemment) et le tour est joué!
Toutes les parties sont gagnantes. Le joueur se remet en selle et peut logiquement revendiquer le N°1. Le Standard a un gardien qui connait la maison, qui fait l'unanimité chez les Rouches et avec un temps d'adaptation quasi nul. Enfin, le club se garantit un bénéfice dans l'opération avant de commencer. En y ajoutant le contexte actuel autour du "Chaudron" qui pousserait le président du Standard à vouloir prendre un avantage plus que stratégique sur ses opposants... Et le tour est joué !
Rappelons tout de même que tout ceci est, à l'heure actuelle, toujours de la pure fiction. Une fiction pourtant évoquée aussi dans la DH de ce matin. J'en connais beaucoup qui croisent les doigts pour que cela devienne réalité. En période de mercato, tout est possible !
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