Dossier Thuram : Un penalty que l'on refuse de mettre au fond?

Jean-Marc Detournai
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Dossier Thuram : Un penalty que l'on refuse de mettre au fond?
Photo: © SC

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Alors que l'on annonçait une conclusion imminente dans le dossier, les jeux ne sont pas faits...

Sud Presse, ce matin, annonce une fois de plus que le dossier est enterré. Toujours pour le même motif : trop d'intermédiaires qui compliquent le dossier.

La DH, depuis le début, soutient que la transaction pourrait se réaliser. Aujourd'hui, le quotidien se montre plus précis. Un accord entre clubs existerait bien, mais l'agent et Yohann Thuram-Ulien n'arriveraient plus à obtenir un rendez-vous avec la direction. Comme un penalty que l'on refuse de mettre au fond, au risque de le rater quand on sera décidé...

Le représentant du joueur, Jean-Marc Goiron, précise aujourd'hui dans la DH: "Le dossier a mal commencé car beaucoup d’intermédiaires sont venus s’immiscer dedans, mais le problème est réglé depuis plusieurs jours. Le Standard m’a identifié comme l’agent officiel et le joueur le leur a confirmé. Il ne reste que trois intermédiaires : l’agent mandaté par le Standard, M. Dudu Dahan, l’agent de Troyes, avec qui un accord est déjà officiellement conclu depuis plusieurs jours également, et moi." Il poursuit: "Le joueur veut venir. Le projet sportif lui plaît, mais il a reçu les conditions financières du Standard via deux intermédiaires différents. Les conditions étant différentes, il souhaite rencontrer la direction du Standard pour savoir à quoi s’en tenir. J’ai donc appelé le Standard pour obtenir un rendez-vous, d’autant que Troyes me demande ce que je fais… Mais le président est difficilement joignable. Le seul contact que j’ai au Standard, c’est Dudu Dahan." 

L' intermédiaire signale encore que les rendez-vous sont pris, puis annulés. Selon lui, le joueur est prêt et n'attend qu'un signe...

Que se passe-t-il donc ? Je vois deux hypothèses. La première : Roland Duchâtelet ne veut pas brader EIji Kawashima et fait traîner le dossier dans l'attente de conclure à bon prix la vente du gardien japonais. Il est évident que la valeur du joueur baisserait nettement s'il devient n°2 dans les perches. La deuxième : le président négocie avec un autre gardien qui présenterait, à ses yeux, un profil sportif identique, mais peut-être plus intéressant au niveau financier et/ou plus "sexy" auprès des supporters. Certains rêvaient encore candidement d'un Sinan Bolat, toujours sans employeurs... Un troisième cas de figure à ne pas exlure : le Standard n'est plus intéressé.

Toujours est-il qu'il faut savoir prendre le train à l'heure. Quand il sera parti, ce sera trop tard.

La saga ne semble pas terminée...

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