David Pollet cherche son complément à Charleroi

"David Pollet ne s'entend pas avec Giuseppe Rossini", c'est ce qui était cité dans la presse après les rencontres des deux hommes en fin de saison passée. Vrai sur le terrain, mais totalement faux en dehors comme le confie l'ancien attaquant de Lens à Vers l'Avenir : «Même le nouvel entraîneur, Felice Mazzu, en nous voyant rigoler ensemble la semaine passée dans la salle de massage, s’est étonné et nous a demandé pourquoi il avait lu dans la presse qu’on ne s’entendait pas. En fait, il ne faut pas confondre l’entente sur le terrain et en dehors du terrain. Là, avec Pino, je n’ai pas le moindre souci. On discute, on se marre, on joue à la Playstation. En match, par contre, on n’a pas encore trouvé notre fonctionnement. Mais on y travaille».

Pollet et Rossini partagent la même chambre durant le stage des Zèbres en Hollande. Mais c'est surtout avec Bison Gnohéré, qui est de retour, que Pollet s'entend sur les pelouses.  «Actuellement, celui avec lequel j’ai le plus de facilités et d’automatismes pour jouer, c’est Bison, révèle Pollet. Dans son 4-4-2, notre nouvel entraîneur va avoir le choix puisqu’en plus de Rossini, moi et Bison, il y a encore Thiaré et Kondogbia. Les meilleurs joueront, c’est une garantie »

Une autre garantie, c'est que le franco-belge ne veut pas voir les Carolos jouer depuis le banc. «J’ai eu une demi-saison pour m’acclimater et accumuler du temps de jeu. Maintenant, je dois faire grimper mes stats. D’abord dépasser les six buts inscrits lors de ma première demi-saison en D1 belge. Puis aller le plus loin possible. Je ne me fixe pas d’objectifs ni de limites!»