Théréau: "Pour Mehdi, je reviendrais à Charleroi"
Photo: © SC
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L'attaquant français est en réussite du côté de Chievo mais porte toujours le Sporting de Charleroi dans son coeur... Ou plutôt Medhi Bayat.
Cyril Théréau a surpris beaucoup de monde en étant décisif avec Chievo, il est même suivi par des clubs plus renommés en Serie A : “Je me rappelle d’ailleurs qu’en quittant Charleroi mon agent de l’époque m’avait déconseillé de signer là-bas. Il voulait plutôt m’envoyer au Beerschot. Mais pour moi, c’était écrit : je rêvais tellement de signer dans un grand championnat que je n’ai pas hésité. J’ai mis la pression pour partir mais je n’ai pas dû les forcer. J’ai toujours eu la chance d’avoir de très bonnes relations avec Mogi et Mehdi Bayat.”, confie-t-il dans la DH.
Il est très reconnaissant envers Medhi Bayat, et pourrait même faire un choix de carrière pour le remercier : "Mehdi a tellement fait pour moi qu’il sait qu’il y a des choses que je ne lui refuserai pas. Il faut voir les circonstances mais c’est clair que je serais prêt à revenir juste pour lui à Charleroi. Je ne peux pas jurer que je finirai ma carrière là-bas mais c’est clair que l’idée m’a déjà traversé l’esprit.”
La Fiorentina a officiellement envisagé de le recruter lors du dernier mercato comme il le révèle : “Oui, ce n’était pas qu’une simple rumeur. Il y a d’ailleurs eu des contacts en janvier. La Fiorentina, cela fait partie des clubs qui ne se refusent pas mais je suis un peu à la croisée des chemins. J’ai bientôt trente ans et il me reste deux ans de contrat au Chievo. Je sais aussi ce que je dois à mon club. Depuis que je suis ici, ils ont d’ailleurs revalorisé trois fois mon contrat !”
L'attaquant français, qui avait échoué lors de son passage à Anderlecht, démontre la différence de professionalisme entre Charleroi et la Serie A : “Lors des deux premiers mois, je suis arrivé trois ou quatre fois en retard. Pour moi, c’était normal. Cela m’aurait placé dans la bonne moyenne à Charleroi (sourire). J’ai tout de suite été convoqué dans le bureau du directeur sportif. Là-bas, cela a provoqué une guerre mondiale. À partir de là, j’ai compris comment les choses devaient fonctionner. Je sais que j’ai beaucoup progressé en Italie mais c’est aussi parce que j’ai changé.”
“Je vais par exemple à la salle de muscu tous les jours à l’entraînement. Si j’avais fait cela à Charleroi, je serais passé pour un extraterrestre ! Mais ici, c’est dans les mœurs : c’est toi qui passes pour un fou, si tu ne le fais pas. Mais je suis vraiment heureux d’avoir découvert ce monde-là.”
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