Chaud le Clasico!

Anderlecht-Standard, un match qui sent le soufre et qui fait souvent polémique. Le Clasico de ce dimanche n'a pas échappé à la règle avec des buts, des exclus et des retournements de situation. Chaque équipe a eu la main dans ce match spectaculaire de bout en bout.

C'est Anderlecht qui tirait la première salve et prenait l'avantage par Biglia suite à une sortie quelque peu manquée de Kawashima. Le Standard n'arrivait pas à entrer dans le match et devait attendre le quart d'heure pour inverser la tendance. Quelques minutes plus tard, Batshuayi prenait le dessus sur Nuytinck avant de battre Proto. Anderlecht passe à son tour un mauvais quart d'heure mais parvenait à limiter les dégats jusqu'à la pause. Seule ombre au tableau, la réaction inutile de Jovanovic sur Opare avec pour conséquence l'exclusion du Serbe.

Surprise à la reprise avec les montées au jeu de Kanu et Odoi en lieu et place de Praet et Bruno. Malgré ces changements tactiques, c'est toujours le Standard qui avait le match en main et malmène le leader. La récompense arrivait de la tête de Buyens, à la réception d'un centre d'un Bulot à la fête depuis le début du match. Anderlecht était dans ses petits souliers et ne parvenait pas à répondre aux assauts liégeois.Nouveau coup de théâtre quelques minutes plus tard lorsqu'une intervention virile de Vainqueur sur Gillet était sanctionnée d'un deuxième carton jaune pour le médian français. A dix contre dix, la donne changeait et Anderlecht sortait de ses bases pour égaliser. Ezekiel, monté au jeu, en profitait et était séché par Biglia. Malgré son infériorité numérique, Anderlecht poussait durant les dix dernières minutes. Le rectangle du Standard était noir de monde et c'est Gillet qui se trouvait à la réception d'un coup-franc balancé par Odoi, la tête du Liégeois, imparable, finissait sa course dans le but de Kawashima. Dans les arrêts de jeu, De Sutter était chargé par Kanu, mais l'arbitre restait de marbre avant de siffler la fin des débats.