Le Racing Genk ne connaît pas la crise ?!
Photo: © SC
A la veille d'échéances importantes pour leur saison, où en sont les limbourgeois du Racing Genk ?
Vraisemblablement qualifiés pour le dernier acte du Championnat, les Play-Off, à la porte d’une finale en Coupe de Belgique et facile vainqueur de leur groupe en Europa League, le Racing Genk semble connaître encore une année faste. A part la catastrophe sociale de Ford, le club limbourgeois a traversé cette année 2012 de manière brillante tant sur le plan sportif que financier avec des bénéfices records pour notre championnat.
Peut-on parler de la même sérénité pour les autres membres de notre Big Four ? A part Anderlecht, qui semble intouchable et au-dessus des inquiétudes du petit peuple, le Standard de Liège et le Club de Bruges ont été plongés dans une grave crise depuis le début de cette saison, changement d’entraineurs, politique de transfert critiquée, grogne des supporters, retard au classement.
Alors que les Rouches et les Brugeois sont encore en convalescence, meurtris, avec des plaies encore ouvertes, le Racing Genk pointe à la sixième et dernière place qualificative, à respectivement 3 et potentiellement 4 points du Standard et du Club. Où est la logique, allez-vous me dire ?
Genk est-il un club qui se suffirait d’un tel rendement ? Non.
Mais il est un fait que la bonne santé financière du club, le (beau ?) jeu offensif emmené par Jelle Vossen and co et prôné par Mario Been et bien évidemment le fait de jouer sur encore 3 tableaux, calment les revendications des supporters et de la direction.
Malgré ce beau tableau, le Racing pourrait très vite déchanter à court terme avec une finale avant la lettre contre Anderlecht en Coupe de Belgique, un 1/16ième de finale de l’Europa League contre les solides allemands de Stuttgart et une série de mauvais résultats en championnat (4 points sur 15)
Et le danger, Mario Been le voit arriver. L’entraineur batave qui, depuis fin 2012, peste contre ses joueurs pour manque de professionnalisme dans les moments cruciaux en rappelant le nombre de matchs nuls (9), le nombre de points perdus contre les plus petits clubs (1/6 contre le Cercle, 2/6 contre Beveren) mais également les points gaspillés dans les dernières minutes de jeu. Une façon pour Been de déjà se mettre à l’abri ? Allons savoir car le crédit de l’entraineur néerlandais à Genk semble relativement important et pour le moment inébranlable mais combien de temps cela va-t-il durer ?
Car si dans un mois Genk est juste un club qui lutte pour sa place en P-O 1 après s’être pris 2 déculottés d’Anderlecht et de Stuttgart, il est fort peu probable qu’à la fois les RacingsBoys et autres Drughi, ne restent silencieux et optimistes. Il en va de même du côté de la direction, où à Genk, la bonne santé financière ne suffit pas.
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