Argent noir: La Pro League va prendre des mesures

Les principales menaces qui planent sur la division 1 sont évidentes. Les organisations criminelles ont jeté leur dévolu sur le football pour blanchir leur argent et accroitre leur pouvoir. Ce sont en particulier les clubs en difficulté financière qui constituent une proie facile. De plus, (certains) agents de joueurs pourraient apparemment poser problème. À cet égard, il est urgent qu’une réglementation soit mise en place. Les agents n’ont en effet aucun statut et ne sont soumis à aucun contrôle. Autre élément de la problématique : les transferts d’argent.

 

Mesures
 

La Pro League va présenter une série de mesures à son Conseil d’Administration afin de diriger les clubs via une politique totalement transparente. Le Président Ronny Verhelst propose les mesures suivantes :

 

1. Application d’un “Fit and Proper” test
Propriétaires, administrateurs, managers, … mais aussi repreneurs potentiels devront réussir ce test. Ils doivent satisfaire à certains critères (Code of Conduct), ne pourront pas avoir été jugés (p. ex. pour blanchiment d’argent, matchs truqués, etc.). L’origine de l’argent destiné à acheter un club fera également l’objet d’un examen. En d’autres termes : n’importe qui ne pourra pas devenir membre d’un club de la Pro League.

 

2. Renforcement possible du système de licence
Des recherches seront effectuées sur la façon dont le système doit être perfectionné et/ou les contrôles adaptés.

 

3. Clearing House
Toute somme d’argent concernant les transferts et les agents de joueurs doivent passer par un compte de tiers central. Seules les versements à partir de et vers les comptes connus et officiels des clubs et agents de joueurs seront autorisés.

 

4. Nécessité d’un statut pour les agents de joueurs
Contrairement à l’avis des autorités politiques et sportives, qui prônent une liberté totale, la Pro League appelle à une réglementation. Statut et contrôle sont nécessaires.

 

En collaboration avec les ministres compétents, la Pro League développera une coopération pour résoudre les problèmes actuels. Ainsi, elle sollicite entre autres le secrétaire d’État à la lutte contre la Fraude sociale et fiscale, John Crombez.