Abbas Bayat s'est livré dans le journal Le Soir

Dans l'entretien accordé au "Soir", Abbas Bayat avoue qu'au moment de la reprise du Sporting en 2000, les estimations faisaient état d'un apport nécessaire de 750.000 euros. "Les 750.000 euros de dette annoncées étaient en fait 7 millions d'euros. Mes actionnaires se sont parfois montrés très mécontents en me demandant dans quelle galère je m'étais fourré."

Abbas Bayat confie que son neveu, Mehdi Bayat, administrateur-délégué du Sporting de Charleroi, a participé aux négociations et que les choses ont toujours été claires entre eux: "On va voir maintenant s'il est taillé ou non pour ce rôle d'administrateur-délégué" déclare Abbas Bayat. J'espère qu'il va réussir et parvenir à s'affranchir de la pression de son frère Mogi".

Abbas Bayat termine sur une note de satisfaction d'avoir quitté le milieu du football où tout le monde suspecte tout le monde et où la confiance ne règne pas en maître: "J'ai la nette impression de quitter un milieu pourri et corrompu. Je viens de vivre 12 ans en regardant constamment dans mon dos."

Il est heureux, les supporters sont satisfaits de son départ. Tout le monde est content.