Waesland-Beveren : "Nous sommes droits dans nos bottes"

La Pro League a vendu ses droits d'images à Telenet. Mais le Sporting de Charleroi et Waesland-Beveren, les deux promus, ont vendu la saison passée leurs droits d'images à Belgacom et entendent bien les faire respecter pour la saison prochaine.

La Pro League qui est désormais dirigée par ... l'ancien patron de Telenet (bonjour l'indépendance!) a réagi en menaçant les deux promus de les exclure de l'élite du football belge.

Ni Charleroi, ni Waesland-Beveren ne comptent faire marche arrière et entendent respecter leur contrat de trois ans signé avec Belgacom. Cependant, la situation des deux clubs est sensiblement différente.

Car le Sporting de Charleroi avait signé avant sa relégation en D2 un document qui ratifiait l'accord entre la Pro League et Telenet pour pouvoir bénéficier du "parachute doré".

Du côté du Freethiel, rien de tout cela. Waesland-Beveren avait les mains libres la saison passée en s'engageant pour trois ans avec Belgacom. Dirk Poppe, le manager du club, dispose dès lors d'arguments en béton. "Durant des années, la Pro League a traité les clubs de D2 avec dédain" explique Poppe au site nr10.be. "A aucun moment, la Pro League nous a consultés sur le dossier des droits télés. L'an dernier, Belgacom nous a soudain proposé un beau partenariat sur trois ans et nous avons accepté. Belgacom a fait en sorte que nous disposions des moyens nécessaires pour que nous puissions réaliser nos ambitions sportives".

Waesland-Beveren a d'ailleurs logiquement fait savoir à la Pro League qu'il renonçait à sa part des droits télés prévue par l'accord Pro League/Telenet. "La Pro League ne peut pas s'attendre à ce que nous cassions notre contrat. Nous lui avons immédiatement fait savoir que nous renoncions à notre part de l'argent des droits télé que Telenet met à disposition des clubs de D1" a conclu Dirk Poppe.