Le billet de Dupk - Lettre(s) ouverte(s) : le RWDM

Dirk Diederich
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Le billet de Dupk - Lettre(s) ouverte(s) : le RWDM
Photo: © SC
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"Sans moi, il n'y a plus de foot à Molenbeek... Ici, je me sens chez moi, dans mon fief, sur mes terres" Johan Vermeersch.

Le RWDM reverra-t-il un jour la D1? Depuis 9 ans, ces quatres lettres ont plus ou moins disparu du livre du football belge comme la lettre e dans La Disparition, le fameux roman de Georges Perec. 

Mais aujourd'hui, Michel Farin, le président du White Star veut  les réécrire, leur redonner vie, les ressusciter pour recréer le club bruxellois de référence.

Farin qui gère une société de transport d'oeuvres d'art s'est proposé le plus incroyable des défis : transporter vers 2012 le joyau fulgurant des années 70. Le transporter à la vitesse de la lumière ... de l'éclairage du Stade Edmond Machtens, dans cet antre du football communément appelée "Le Temple" et qui ressemble tellement avec ses deux  tribunes papillonnantes aux deux paupières de Marylin Monroe; mi-ouvertes, mi fermées sur le plus beau des scénarios.

Le président du White a lancé dans son style habituel, c'est à dire à la hussarde, son projet sur la place publique. Les réactions ont fusé dans tous les sens. De l'enthousiasme, à la nostalgie, du rejet au scepticisme.

Mais globalement, l'accueil a été plutôt positif. Car le football bruxellois est un anémique du rêve, un malade exsangue qui a été maltraité par les traitements de perlimpinpin de l'infirmier Johan Vermeersch.

En effet, durant 9 ans, l'entrepreneur de Ternat a multiplié les promesses non tenues et les mensonges qui depuis des années lui donnent  un nez de Pinocchio sur lequel, à défaut d'autre perchoir, les amateurs de foot bruxellois se sont posés comme des pigeons . 

Alors que le White Star est passé en 11 ans de la P3 à la D2, le Brussels, ce vaisseau dirigé par un égocentrisme pathologique est passé de la D2 ... à la D2, bouclant une boucle dans laquelle il est en train de s'étrangler.

Certes, Johan Vermeersch a eu ses mérites. Il a essayé. Il a remué ciel et terre, mais pour finalement construire sur du vent, le vent de sa suffisance.

Il est à présent usé, fini, en bout de course, quasi pathétique. Il laisse derrière et devant lui un bourgeon pourri qui ne pourra plus jamais éclore. L'heure de la retraite a désormais sonné pour ce jardinier qui confond engrais et karcher.

Son pouvoir de nuisance est en passe de s'estomper, de tourner fou. Quasi tout le monde a compris en 2011 qu'il n'y aura plus du foot à Molenbeek que sans lui.

La page Vermeersch est tournée. La page Brussels est déchirée. Tant pis. Tant mieux.

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