Mogi Bayat flingue Patrick Vanoppen et l'oncle Abbas
Photo: © SC
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Mogi Bayat est agent de joueurs depuis son départ du Sporting de Charleroi. Il gagne bien mieux sa vie, affirme-t-il. Par contre, ce qui n'a pas changé, c'est son verbe rentre dedans.
De l'aveux de Mogi Bayat dans le quotidien Het Laatste Nieuws, il dispose à présent d'une quarantaine de joueurs dans son portefeuille. Les transferts de Benteke, Hyland, Sarr, Belhocine et Brüls lui ont rempli les poches. Mais aussi permis de découvrir l'envers du décor, encore que les mauvaises langues prétendent qu'il était déjà agent de joueurs lorsqu'il officiait comme manager du Sporting de Charleroi.
N'empêche. Le "neveu de" a dressé à sa façon des petits portraits de ses interlocuteurs de ces derniers mois. Ainsi, selon lui, Pierre François, le directeur du Standard, est un négociateur difficile. "Il est difficile de trouver une solution avec lui, explique Mogi Bayat. Au fil des ans, il s'est coulé dans le moule du Standard au point de ressembler à ce club".
Si le propos est encore relativement gentil vis-à-vis de Pierre François, il l'est nettement moins vis-à-vis de Patrick Vanoppen, le nouveau président du Beerschot. "Selon moi, il doit être un cousin éloigné d'Abbas Bayat, dans sa façon de penser et d'agir. S'il reste encore dix ans dans le foot, je crains qu'il ne laisse le même héritage derrière lui".
Néanmoins, le gros de sa salve, il la réserve évidemment au Tonton. "Le fait de ne plus travailler avec mon oncle, me procure un de ces calmes incroyables... Le pire ennemi de Charleroi, c'est son président. Il était en conflit avec tout le monde, de l'employé jusqu'aux membres du staf".
Et enfin Mogi Bayat d'évoquer l'éternel thème du retour. "Un retour au Sporting? Pourquoi pas? Il n'y a qu'une personne qui m'y a rendu la vie impossible. Je veux être agent encore durant trois ans et ensuite, je pourrais envisager de reprendre le Sporting".
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