Analyse La Pro League en affaires courantes?

Dirk Diederich
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La Pro League en affaires courantes?
Photo: © SC

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La Belgique démontre au monde entier qu'on peut se passer sans trop de dommages d'un gouvernement. Son football a-t-il décidé de suivre l'exemple? Depuis la démission de Monsieur De Witte, la Pro League se passe de président.

Monsieur Ivan De Witte a remis son mandat de président de la Pro League fin juin 2011. Près de deux mois plus tard, la Pro League navigue désormais sans capitaine.

Et à peu près tout le monde s'en fout. Les quatre grands ont obtenu ce qu'ils voulaient : une réforme du championnat et une plus grosse part du gâteau télévisuel. Et les petits plus le Standard cautérisent tant bien que mal leurs plaies avec les quelques billets supplémentaires obtenus.

Pourtant, les dossiers chauds ne vont pas tarder à refaire surface. Il y a d'une part l'exode de nos meilleurs jeunes vers les clubs étrangers qui appauvrira à terme notre compétition.

D'autre part, les petits clubs floués, bafoués et frustrés par la dernière réforme qu'ils n'ont acceptée que sous la menace d'un chantage pourraient se décider un jour à ruer dans les brancards, à l'image d'un FC Sion en Suisse qui est en train d'ébranler tout le football helvète.

Des voix s'étaient élevées en fin de mandat de Monsieur De Witte pour réclamer un président de la Pro League qui soit indépendant des clubs. Une espèce de manager du football professionnel placé au-dessus de la mêlée. 

Ces voix se sont tues ou ont été tamisées. La qualification européenne de quatre de nos clubs fait office de boules quiès.







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