Interview Frédéric Bosak (Union SG) : « S’installer en Provinciales, c’est risquer de ne plus jamais en sortir… »

denis boussifet
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Frédéric Bosak (Union SG) : « S’installer en Provinciales, c’est risquer de ne plus jamais en sortir… »
Photo: © SC

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Le nouveau transfuge de l’Union Saint- Gilloise nous a accordé quelques minutes.

Frédéric Bosak n’est plus un joueur à présenter… Cet ex-international espoir français a déjà porté les couleurs de Visé, Standard, La Louvière, FC Liège et Oreye (P1 liègeoise). En ce début de mercato, ilvient de signer un contrat de deux saisons avec le club bruxellois de l’Union Saint-Gilloise.

 

 

WF : Peux-tu nous expliquer comment tu es arrivé à l'USG alors que tu évoluais en provinciale liègeoise ?

 

J’étais en provinciale car je revenais d’une grave blessure. Je voulais jouer pour retoucher le ballon et voir comment j’allais me rétablir. A cette époque, je n’étais pas capable d’avoir une charge de travail intensive. Je devais revenir petit à petit et deux entraînements hebdomadaires étaient l’idéal pour moi.

 

WF : Et maintenant, tu penses être revenu au top de ta forme ?

 

Pas encore. La blessure m’a fait prendre plusieurs kilos. En début de saison j’avais 10 kilos à perdre. Maintenant j'en ai déjà perdu la moitié, mais il me reste encore du travail pour me retrouver à 100% de mes qualités.

 

WF : Comment tu es arrivé à l’USG ? Tu t'es proposé ?

 

Je cherchais une équipe en Nationale pour retrouver les joies du football à un plus haut niveau. Le championnat provincial devenait au fil des jours de plus en plus difficile pour moi.  J’ai gardé un très bon souvenir de mon passage en P1 liégeoise, mais je souhaitais y mettre un terme le plus rapidement possible. S’installer dans le championnat provincial, c’est risquer ne plus jamais en sortir…

J’ai donc eu l’honneur d’être contacté par un grand Monsieur qui est Dante Brogno. Il s’est montré enthousiaste envers mon projet, et il m’a tendu la main pour me permettre de montrer mes qualités dans un club prestigieux comme l’Union Saint-Gilloise

 

WF : Pour terminer, as-tu un message à faire passer ? 

 

Je voulais remercier mes coéquipiers pour la confiance et le soutien quotidien qu’ils ont envers moi. Je me sens là-bas comme dans ma famille. Cela me pousse à donner le meilleur de moi même jour après jour pour être de nouveau à 100% et pouvoir les aider dans la bataille qui commencera le 17 août.

J’avais quelques pistes, et notamment des propositions concrètes qui sont arrivées juste après ma signature à l’union, mais je suis certain d’avoir fait le bon choix. Dante Brogno et le staff me le confirment chaque jour. Je souhaite également une bonne saison à mes amis d’Oreye.

 

 

 

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