Le billet de Dupk : Eupen, à quel jeu joue-t-on?
Photo: © SC
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Les petits poucets sont d'habitude les gentils et les sympas de l'histoire. Mais ces dernères semaines, on a du mal à suivre les Pandas dans leur cavalier seul.
L'AS Eupen en D1, c'est l'histoire de David contre Goliath, de Sandra Kim contre Vladimir Klitschko. A prime abord, le classique sympa. Un "j'aime la vie" contre une volée sourde de poings bruts dorés qui pue l'argent des puissants. L'AS Eupen, c'est le petit homme en chacun de nous qui tente de se frayer un chemin dans la jungle des fatalités injustes. Vive nous, vive Eupen donc.
Mais là, coup sur coup, Eupen prend l'option de la mesquinerie. Les Pandas ne donnent plus dans le petit. Ils foncent dans la petitesse. D'abord, en jouant au gigolo du G4, en votant l'imbuvable, en refusant la solidarité avec la D2, en pensant fric avant équité sportive. Puis, maintenant, alors que le championnat est terminé, qu'ils ont perdu une bataille sur les pelouses vertes, en proposant un combat tardif sur le tapis vert.
Ils rétorqueront que le Lierse a fauté et qu'il est normal qu'il soit sanctionné. N'empêche! Il y a un malaise. Pourquoi la plainte seulement maintenant, alors que l'hypothétique faute des Campinois date du 15 février!
Il serait aussi intéressant de savoir qui leur a mis la puce à l'oreille. Car on imagine mal la direction d'Eupen passant ces dernières semaines à éplucher chaque match du Lierse, de Charleroi (éventuellement du Beerschot) à la recherche du vice de forme qui tue.
Parce qu'en fin de compte, Eupen, s'il obtient gain de cause, lui, l'ami du G4, risque de se sauver, certes, mais surtout de faire une victime de poids : le Standard, l'ennemi du G4, l'emmerdeur de service qui veut plomber la réforme.
Dupk
Mais là, coup sur coup, Eupen prend l'option de la mesquinerie. Les Pandas ne donnent plus dans le petit. Ils foncent dans la petitesse. D'abord, en jouant au gigolo du G4, en votant l'imbuvable, en refusant la solidarité avec la D2, en pensant fric avant équité sportive. Puis, maintenant, alors que le championnat est terminé, qu'ils ont perdu une bataille sur les pelouses vertes, en proposant un combat tardif sur le tapis vert.
Ils rétorqueront que le Lierse a fauté et qu'il est normal qu'il soit sanctionné. N'empêche! Il y a un malaise. Pourquoi la plainte seulement maintenant, alors que l'hypothétique faute des Campinois date du 15 février!
Il serait aussi intéressant de savoir qui leur a mis la puce à l'oreille. Car on imagine mal la direction d'Eupen passant ces dernières semaines à éplucher chaque match du Lierse, de Charleroi (éventuellement du Beerschot) à la recherche du vice de forme qui tue.
Parce qu'en fin de compte, Eupen, s'il obtient gain de cause, lui, l'ami du G4, risque de se sauver, certes, mais surtout de faire une victime de poids : le Standard, l'ennemi du G4, l'emmerdeur de service qui veut plomber la réforme.
Dupk
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