Pour le White Star, c'était ni Huy ni non

Felice Mazzu avait dû bricoler en dernière minute un nouveau onze par rapport à l'équipe qui s'était imposé à l'Union la semaine passée. L'absence la plus remarquable et la plus remarquée fut incontestablement celle de Damien Miceli, suspendu pour excès de cartons jaunes.

Pourtant, durant vingt minutes, on eut droit au football attendu de la part des Bruxellois, à savoir un pressing haut et un football tout en combinaison, avec un jeu sur les flancs qui donne le vertige aux adversaires. Dufoor par trois fois dans le premier quart d'heure eut le ballon du 1-0 au bout du pied ou de la tête. Mais Huy laissa habilement et patiemment passer l'orage et commença à équilibrer les échanges en prenant de plus en plus le dessus dans l'entrejeu avec en outre un Stefano Henrot qui posait d'énormes problèmes à l'arrière-garde bruxelloise. De sorte qu'à la 40 ème minute, sur un corner botté par Ramirez, Henrot eut tout le temps d'effacer un défenseur avant de propulser le ballon au fond des filets de Minsart (0-1).

Le White Star réagit dans la foulée, mais une reprise de Van Diepenbeek fut repoussée à même la ligne de but par un défenseur hutois.

En seconde mi-temps, Felice Mazzu introduisit un élément offensif supplémentaire en la personne de Bilstein qui dès la reprise délivra un caviar sur la tête d'Amoah qui égalisa (1-1).

Alors qu'on pensait la fusée woluwéenne lancée, on eut droit à un pétard mouillé, mouillé entre autre par l'excellente organisation mise en place par Alain D'Heur qui poussa le White Star a procédé par longs ballons stériles. La partie mit donc près de quarante minutes à s'achever sans plus trop de faits offensifs notoires.