Le Mondial de Dupk!
Photo: © SC
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L’épouvantable barrissement des vuvuzelas s’est enfin tu. La Une a diffusé ce soir un docu sur Albert II de Monaco. La Deux un docu sur les Orang-Outangs. Et il pleut à nouveau !
La ronde.
Adidas a battu Nike. Alors qu’il y a quatre ans Puma avait pris le dessus sur le même Adidas qui en 2002 s’était incliné face à Nike. Mais en 1998, Adidas avait niqué Nike. Les trois grands équipementiers se passent ainsi la coupe du monde en boucle. Depuis 1998, la ronde est parfaite. Adidas, Nike, Puma, Adidas. Chacun gagne la coupe du monde à son tour. Je serais presque prêt à parier mes huit tentacules de poulpe plumitif qu’en 2014, c’est Nike qui l’emportera au Brésil. Tiens, à propos : c’est qui qui équipe le Brésil ?
Lors de ces quatre derniers tournois mondiaux, il n'y avait pas de place non plus pour les « petits » équipementiers. La Belgique a-t-elle été bien inspirée en s’équipant chez Burrda ? Les mauvaises langues diront qu’elle ne pourra pas faire pire que quand elle était habillée par Nike.
L'arbitrage
La FIFA salue la qualité de l’arbitrage durant le mondial Sud-Africain. Peu d’erreurs d’arbitrage, selon elle. Nonante-six pourcents des décisions prises auraient été correctes. Soit. N’empêche, il y a eu quelques erreurs. Et de taille. Monumentales comme les équipes qui en ont profitées. Et il y a eu peu d’erreurs d’arbitrage en faveur de la Corée du Nord.
Le top 3
Le top 3 ? L’Espagne, les Pays-Bas et l’Allemagne. Les trois pays qui depuis une, deux ou trois décennies réinventent le foot. La Roja a la toca. Les Oranges ont le football total. La Mannschaft a un je-ne-sais-quoi. Pour paraphraser Gary Lineker, le football se joue à vingt-deux et à la fin, les Allemands échouent désormais en demi-finale et les Hollandais perdent comme toujours la finale. Et viva Espana!
La télé
Les matchs du mondial sont captés par une multitude de caméras qui permettent une variété de plans, un rendu quasiment pornographique de chaque rencontre. Les joueurs se savent filmés, épiés par des télé-objectifs intraitables. A quand une formation au monde des images pour les joueurs ? Car contrairement à leurs jeux de pied et de main qui sont d’une infinie variété, leur palette de mimiques faciales se résume malheureusement à deux ou trois grimaces rudimentaires dont le téléspectateur se lasse vite. Paul le poulpe est mille fois plus nuancé dans la moindre de ses expressions que ces visages de pierre calcinée brandis par Rooney, Ronaldo ou encore Casillas.
Bon, d’accord ! Cela n’a pas empêché Depardieu de faire au cinéma l’immense carrière que l’on sait.
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