Le saviez-vous? Monzon fut le premier à voir rouge en finale
Photo: © SC
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Pedro Monzon? Son nom ne vous dit peut-être plus rien, mais cet Argentin est pourtant entré dans l'histoire en 1990 en devenant le premier joueur à recevoir une carte rouge en finale d'une Coupe du Monde.
En 1990, Pedro Monzon s'était qualifié avec l'Argentine pour la finale de la Coupe du Monde. Durant le tournoi, il avait réussir à inscrire un but contre la Roumanie. L'Argentine affrontait l'Allemagne lors de la treizième finale de la Coupe du monde, soit la réplique parfaite de l'affiche de la finale précédente au Mexique. A l'heure de jeu, alors que le score était encore toujours de 0-0, Monzon fut renvoyé au vestiaire par l'arbitre, monsieur Edgardo Codesal Mendez.
L'Argentin qui venait de monter au jeu tackla vigoureusement le pied en avant Juergen Klinsmann et écopa immédiatement de la carte rouge. A cinq minutes de la fin du temps règlementaire, Andreas Brehme inscrivit le but qui offrit la coupe à des Allemands qui prirent ainsi leur revanche sur la finale perdue quatre ans auparavant. Après le but de Brehme, un deuxième Argentin, Gustavo Dezotti, reçut également un carton rouge, obligeant son équipe à terminer la rencontre à neuf.
Les Français qui voient rouge
Des exclusions en finale de coupe du monde, il y en eut encore deux lors des éditions ultérieures. En 1998, Marcel Dessailly fut exclu lors de la fameuse finale victorieuse des Bleus contre le Brésil. Et en 2006, ce fut Zinedine Zidane qui après son célèbre coup de tête asséné à Marco Materazzi fut invité à quitter le terrain lors des prolongations. Ce qui inspira à Marc-Edouard Nabe ces truculentes lignes :
"Zidane est un génie. Zidane est un con. Les deux en même temps ; ça existe. Et ce n’est pas un génie parce qu’il est le plus grand footballeur de tous les temps et un con parce qu’il a foutu un coup de boule à un autre joueur à huit minutes de la fin de sa carrière. C’est peut-être le contraire. Zinédine Zidane n’a jamais été aussi génial qu’en marquant ce but inattendu et bien réel : une tête dans la poitrine du défenseur Materazzi pendant la finale de la Coupe du Monde ! Conséquences en cascade : carton rouge, expulsion, absence pendant les tirs aux buts, défaite de la France, déception générale...
Décevoir, quel pied suprême !... Rien de plus jouissif et de plus juste, quand on est en train de gagner la partie, que de tout détruire d’un coup sec. À sa guise, selon son humeur, par caprice pur ! Bienvenue au club des fouteurs de merde ! On a dit que Zidane était enfin redescendu sur terre, qu’il ne voulait plus être un dieu, mais un homme. C’est vrai, il n’est plus un dieu. Maintenant, il est Dieu ! Il change le cours des choses. Déjà il se dévoilait mystique en affirmant qu’il avait entendu des voix le convaincre de revenir en équipe de France après sa décision « irrévocable » d’arrêter de jouer avec ses potes de 98. Revenir oui, mais pour faire ça ? Qui l’aurait prévu et admis ? Si ce n’est le souffle divin..."
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