"El Loco" emmènera-t-il le Chili en 8e de finale ?

Description du pays :

Le Chili est un pays d'Amérique du Sud. Il a la particularité d'être "tricontinental". En effet, ses terres touchent le contient sud américain, mais aussi l'Océanie et l'Antartique. Il est entouré de l'Argentine, du Pérou et de la Bolivie. 
Son histoire est faite de coups d'état et de dictateurs, dont le tristement célèbre Augusto Pinochet. Actuellement, le Chili est une république plutôt stable politiquement avec à sa tête le président Pinera.

Au niveau géographique, l'état dispose de décors aussi superbes que différents. D'un côté, la Cordillère des Andes, de l'autre, le désert d'Atacama.

Les emblèmes de cette nation sont le copihue (une fleur) et le condor (grand oiseau que l'on aperçoit notamment dans un album de Tintin).

En sport, les Chiliens sont doués et sont assez nombreux sur la scène internationale. En tennis surtout, plusieurs joueurs locaux font parler d'eux depuis une bonne décénnie. On citera notamment Marcelo Rios, Fernando Gonzalez et Nicolas Massu.

Le passé en Coupe du Monde :

Dans les années 90, le peuple chilien a pu compter sur une génération dorée. Parmi celle-ci, on retrouvait le fameux duo d'attaque Zamorano - Salas, mondialement connu. Pourtant, même cette équipe douée n'a pas su offrir un résultat marquant à ses supporters.

Avec sept participations au compteur, le Chili peut être qualifié de valeur sûre, mais cela reste décevant au vu des talents qui foisonnent année après année. La sélection n'a plus participer à la Coupe du Monde depuis 1998 et un large revers (4-1) contre le Brésil.

La seule véritable performance signée par la "Roja" le fut en 1962. Sur leurs terres, les Chiliens déchaînaient les passions et montaient sur la troisième marche du podium, seulement vaincus par le grand Brésil.

Les forces de l'équipe :

Le trio offensif composé de Sanchez (Udinese), Matias Fernandez (Sporting Lisbonne) et Suazo (Saragosse) risque de faire mal aux défenses adverses. A la fois véloce, technique et intelligente cette ligne va faire des dégâts.

Pour le reste, c'est plutôt moyen, mais comme chaque formation sud-américaine qui se respecte, le chilien a de belles qualités technique aux quatres coins du terrain.

On relèvera également que la moyenne de capes tournent autour de la trentaine. Certes, peut-être pas acquises au plus haut niveau (vu l'absence de Coupe du Monde depuis 12 ans), mais d'autres nations ne peuvent pas en dire autant.

En préparation, les Chiliens ont montré de belles qualités en battant notamment Israël 3-0. La forme et la motivation sont là au sein d'un noyau qui est jeune mais ambitieux. La deuxième place obtenue dans le groupe de qualification Amsud le prouve de manière tangible.

Les faiblesse de l'équipe :

On vient de le dire précédémment : le manque d'expérience au sommet du football mondial risque d'être préjudiciable.

Les deux médians défensifs semblent légers face à des ténors comme l'Espagne, voir la Suisse avec des garçons comme Inler et Barnetta en face d'eux.

Derrière, Contreras a du talent et du métier à revendre, mais ne semble pas partir comme titulaire. Dès lors deux jeunes prendraient place dans l'axe central. Payant ? On verra...

Pour terminer, disons que le banc de touche semble léger et que la moindre blessure ou suspension sera lourde à compenser.

Le sélectionneur :

Marcelo Bielsa (en photo ci-contre) alias "El Loco". Contrairement à ces ouailles, l'Argentin connaît le Mondial puisqu'il était à la tête de sa sélection en 2002. De plus, son passé de joueur et sa rage de vaincre devraient être utiles à ses hommes.
 
Adulé dans son pays d'adoption, Bielsa l'est aussi dans celui où il est né. Le Stade de son club fétiche, Newell's Old Boys porte d'ailleurs son nom. Plutôt pas mal comme reconnaissance !

Ancien défenseur, Bielsa aime pratiquer un football ouvert mais organisé : "On attaque à 11, mais on défend à 11". Cela semble plutôt bien fonctionner puisque ses gars ont vaincu l'Argentine (1-0) dans les éliminatoires.

Pronostics :

Le Chili a du talent et de l'audace, c'est clair. Sur papier et sur ce qu'elle a démontré durant la zone de qualif Amsud, la "Roja" part avec les faveurs des pronostics devant la Suisse pour le deuxième fauteuil (le premier semblant promis à l'Espagne) donnant accès au second tour.

Cependant son manque de maturité pourrait lui causer des ennuis, surtout face à deux sélections européennes.

Allez lançons nous... le Chili et sa jeunesse triomphante iront en 8e...