Bernardez et le Honduras surprises du chef ?
Photo: © SC
L'équipe d'Amérique Centrale aura fort à faire pour accrocher un point. A moins que...
Description du pays :
La République du Honduras est un petit pays d'Amérique Centrale bordé par le Nicaragua et le Guatemala. Au départ habité par les Mayas, le Honduras a connu une domination militaire de 1972 à 1983. Depuis lors, il est devenu une république parlementaire où le vote est obligatoire à partir de 18 ans.
Géographiquement, le Honduras est composé de plusieurs îles mais compte tout de même près de 8 millions d'habitants. Le sida et les bandes urbaines y font rage mais tout le peuple sera derrière son équipe lors de cette Coupe du Monde.
Le passé en Coupe du Monde :
Le Honduras n'est pas un pays de football. Son histoire footballistique se résume juste à une participation en 1982. Ceci dit, les Américains avaient tout de même réussi l'exploit d'accrocher l'Espagne mais n'étaient finalement pas parvenus à se hisser au second tour.
Les forces de l'équipe :
Le principal atout de ce petit poucet sera sans aucun doute l'effet de surprise. Peu de joueurs évoluent en Europe et donc ses adversaires partent dans l'inconnu.
Cependant, le Honduras a les qualités d'une équipe sud-américaine : technique et vélocité.
Son buteur, Pavon, sera déterminant offensivement, alors que des garçons comme Bernardez (Anderlecht) (en photo ci-contre), Palacios (Tottenham) et Figueiroa (Wigan) devront être les moteurs du groupe.
Les faiblessse de l'équipe :
Le manque d'expérience évidemment puisque pas moins de la moitié du noyau évolue dans le championnat national. Le rythme risque parfois d'être trop élévé pour certains et le récent 0-0 réalisé contre l'Azerbaïdjan n'est pas de nature à rassurer.
Le sélectionneur :
Reinaldo Rueda est très réputé en Colombie et au Honduras. Ancien coach des espoirs colombiens (vainqueur du tournoi de Toulon en 2000), le sélectionneur est un héros avant même de débuter puisque la qualification est déjà un merveilleux cadeau pour les supporters.
Pronostics :
Cela risque d'être très dur pour cette petite nation du football. Tomber sur l'Espagne, le Chili et la Suisse n'est guère enthouiasmant pour eux, si ce n'est l'aspect médiatique d'affronter deux top-teams de langue hispanique. Si la séléction "Catracha" arrache une unité, elle pourra d'ores et déjà estimer que son mondial est une réussite.
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