La Nouvelle-Zélande : des îles et des ailes!

Dirk Diederich
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La Nouvelle-Zélande : des îles et des ailes!
Photo: © SC
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La Nouvelle-Zélande participera à sa seconde phase finale. Elle parait un peu légère. Mais peut-être est-ce pour mieux prendre son envol avec ses ailes de kiwi?

Description en quelques lignes

 

Pays austral par excellence, composé de deux îles principales et d’une superficie de près de 270.000 km/2, la Nouvelle-Zélande n’est peuplée que de 4,3 millions d’habitants, en grande partie d’origine européenne. Les Maoris, les premiers habitants de ces îles, ne constituent plus qu’un groupe de population minoritaire. Aux confins de l’Océanie, à près de deux mille kilomètres de l’Australie, ce territoire fut un des derniers de la planète à être découvert par les Européens. Il fallut attendre en effet par l’explorateur Néerlandais Abel Tasman. Les Néerlandais désignèrent d’abord ces terres sous le nom de Staten Land, avant de les baptiser du nom de Nouvelle-Zélande, en hommage à la province néerlandaise. Mais les Britanniques succédèrent aux Néerlandais et en firent une colonie. Le pays obtint son indépendance complète en 1947. Sa capitale est Wellington.

 

La Nouvelle-Zélande vit essentiellement de ses exportations, principalement agricoles. Qui ne connait le kiwi néo-zélandais ? Mais aussi de la pêche et de son industrie forestière. Cependant, son sport national reste le rugby avec ses fameux All Blacks

 

Son passé en Coupe du Monde

 

Longtemps barrée par l’Australie, la Nouvelle-Zélande ne comptait à ce jour qu’une seule qualification à la phase finale de la Coupe du Monde, à savoir en 1982. Mais versée dans un groupe avec le Brésil, l’Ecosse et l’URSS, elle encaissa douze buts en trois matchs qui se soldèrent en autant de défaites. Pour cette édition 2010, la Nouvelle-Zélande s’est qualifiée en éliminant le Bahrein lors de deux matchs de barrages.

 

Ses forces

 

La Nouvelle-Zélande ne compte aucun grand nom du football international. N’empêche, l’équipe est batailleuse, forme un groupe compact et accrocheur, reposant sur une défense solide qui est une teigne pour les attaquants adverses, à l’image de son capitaine Ryan Nelsen qui évolue aux Blackburn Rovers. Par ailleurs, les adversaires des Kiwis auront aussi intérêt à se méfier du duo d’attaquant des océaniens :  des joueurs comme Chris Killen (Celtic) et Shane Smeltz sont plutôt efficaces.

 

Ses faiblesses

 

Enthousiaste, solidaire, la Nouvelle-Zélande manque pourtant de planches sur la scène internationale. La plupart des joueurs évoluant dans le modeste championnat national. Lors des matchs de préparation, les All Whites ont alterné le bon (victoire face à la Serbie) et le moins bon (défaite 3-1) contre la Slovénie.

 

Le sélectionneur

 

L’entraineur Ricki Herbert a un pasé de joueur intéressant. Titulaire de l’équipe nationale qui participa à la coupe du monde de 1982, il fut aussi l’un des premiers Kiwis à tenter sa chance à l’étranger puisqu’il évolua à Wolverhampton. Sélectionneur national depuis 2005, Herbert cumule sa fonction avec le poste de T1 du Wellington Phoenix, le seul club pro néo-zélandais. Herbert est un homme rigoureux, mais aussi audacieux, n’hésitant pas à jouer en un étonnant et déroutant 3-4-3.

 

Pronostic

 

Même si on peut éprouver énormément de sympathie pour les All Whites, on les voit difficilement prendre le dessus sur des équipes comme le Paraguay, l’Italie et la Slovaquie. Mais en football tout est possible et comme l’a dit Ricki Herbert « Afrique du Sud, nous voilà ! ».

 

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