Le coup de pied de Dupk : Soulier d'Or, non merci!
Photo: © SC
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Mercredi, on connaitra le nouveau Soulier d'Or. Récompenser un seul joueur témoigne d'une méconnaissance totale du jeu à onze. Aussi, à la façon d'un Mountazer Al-Zaidi du foot, Dupk balance son soulier à la tronche de ce jury du ridicule.
Récompenser un seul joueur de football tient du grotesque le plus absolu. Pourtant, chaque année, le journal Het Laatste Nieuws renouvelle son initiative obtuse et manifeste ainsi son ignorance du b.a.-ba du football. Disons le clair et net : le meilleur joueur, ça n'existe pas!
Le joueur de football n'existe qu'au sein d'un collectif. Car si une équipe peut à la rigueur jouer à dix, voire même à neuf et rester compétitive et géniale, un joueur seul sur un terrain, tout Ronaldo qu'il soit, ne sera jamais qu'une toupie, un pantin ou un jongleur de chez Bouglione.
Le joueur de football est non seulement tributaire d'un collectif, mais également des chorégraphies tactiques imaginées par l'entraineur de l'équipe. Mettez, par exemple, Lionel Messi à l'US Espérance Aldegonde ou au RSC Anderlecht, et à coup sûr, le prochain Ballon d'Or 2010 lui filerait sous le nez.
Autre démonstration par l'absurde. Axel Witsel a réalisé une bonne saison l'année dernière avec un Standard de Liège qui tournait comme une belle mécanique alimentée au charbon de l'enthousiasme. La machine rouche grippée et le dernier soulier d'or de redevenir un simple bon joueur, un médian talentueux comme il y en a des dizaines de la JL à la D3.
Ce n'est pas un hasard si les grands joueurs se trouvent toujours dans les grandes équipes. C'est le onze qui les bonifie. C'est rarement l'inverse, à l'exception notoire de deux ou trois extra-terrestres qui ont chaussé des pompes à crampons pour nous dire que Dieu s'appelait Maradona ou Cruyff pour les intimes.
Le Laatste Nieuws serait donc mieux inspiré cette année de déposer le petit soulier d'or 2010 au pied de la cheminée de l'incinérateur de Lomé, la capitale du Togo, où seront consumés les corps des trois malheureux qui ont péri dans l'attentat crapuleux de vendredi dernier. En hommage sincère et humble. Et avec l'espoir qu'un Papa Noel y dépose pour l'année à venir un monde de paix et de justice.
Le joueur de football n'existe qu'au sein d'un collectif. Car si une équipe peut à la rigueur jouer à dix, voire même à neuf et rester compétitive et géniale, un joueur seul sur un terrain, tout Ronaldo qu'il soit, ne sera jamais qu'une toupie, un pantin ou un jongleur de chez Bouglione.
Le joueur de football est non seulement tributaire d'un collectif, mais également des chorégraphies tactiques imaginées par l'entraineur de l'équipe. Mettez, par exemple, Lionel Messi à l'US Espérance Aldegonde ou au RSC Anderlecht, et à coup sûr, le prochain Ballon d'Or 2010 lui filerait sous le nez.
Autre démonstration par l'absurde. Axel Witsel a réalisé une bonne saison l'année dernière avec un Standard de Liège qui tournait comme une belle mécanique alimentée au charbon de l'enthousiasme. La machine rouche grippée et le dernier soulier d'or de redevenir un simple bon joueur, un médian talentueux comme il y en a des dizaines de la JL à la D3.
Ce n'est pas un hasard si les grands joueurs se trouvent toujours dans les grandes équipes. C'est le onze qui les bonifie. C'est rarement l'inverse, à l'exception notoire de deux ou trois extra-terrestres qui ont chaussé des pompes à crampons pour nous dire que Dieu s'appelait Maradona ou Cruyff pour les intimes.
Le Laatste Nieuws serait donc mieux inspiré cette année de déposer le petit soulier d'or 2010 au pied de la cheminée de l'incinérateur de Lomé, la capitale du Togo, où seront consumés les corps des trois malheureux qui ont péri dans l'attentat crapuleux de vendredi dernier. En hommage sincère et humble. Et avec l'espoir qu'un Papa Noel y dépose pour l'année à venir un monde de paix et de justice.
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