Actuellement sans club, Michel Lefèvre nous parle de sa formation à Charleroi

Intéressé par les services de ce gardien de but prometteur ?
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Michel Lefèvre nous a confié en quelques mots son parcours et son programme de revalidation après sa grave blessure encourue au Sporting de Charleroi.

Wf : Peux-tu nous expliquer la teneur de ta grave blessure encourue avec les espoirs du Sporting la saison dernière ?

Lors d'un entraînement avec les espoirs, j'ai ressenti une douleur importante au niveau de l'adducteur droit. Après deux échographies, personne ne savait de quoi je souffrais.  Jean-Guy Marrit, un ancien kiné du RFC Gilly et des -19 du sporting, m'a dit qu'il serait intéressant de passer un scanométrie.  A la suite de celle-ci, on s'est aperçu que j'avais une jambe plus petite que l'autre car mon bassin avait bougé.  Un ostéopathe a vu dans mon dossier que cela durait depuis mon arrivée au Sporting en 2004 et que j'aurais du être soigné plus tôt.  Malheureusement, n'ayant pas été averti, cette différence s'est agrandie avec ma croissance et la conséquence en a été une pubalgie. Maintenant, grâce à des semelles et des soins, cette blessure est du passé, du moins je l'espère.

Wf : Quel est ton programme d'entraînement actuel ?

Je vais courir entre 1 heure et 1.15 heures, trois fois par semaine. Je fais de la musculation deux fois par semaine, et travaille du ballon trois fois semaine durant 1.15 heures, sans oublier des séances d'assouplissement et de stretching.

Wf : Que retiens-tu de tes années à La Louvière et au Sporting ?

Du côté de la RAAL, je retiendrai surtout l'entraîneur des gardiens et la découverte du football en nationaux.  Au Sporting, j'ai appris à découvrir la réalité du football en jeunes nationaux. Des moments les plus noirs au plus beaux comme ma première sélection en équipe nationale.  J'y ai travaillé avec des entraîneurs qui m'ont beaucoup appris, et au niveau des gardiens de but, avec deux des meilleurs entraîneurs de Belgique qui sont Philippe Vande Walle (sacré caractère) et Daniel Mathy.  Ce dernier est et restera le formateur le plus important de ma carrière de gardien de but.  J'aurai une pensée, également, pour un des meilleurs formateurs des jeunes du sporting de Charleroi, Eric Darmont. Il a été remercié après avoir passé plus de 18 ans dans le club.  Je n'oublie pas les autres qui m'ont tous appris quelque chose, bien sur.

Wf : Tu faisais partie des sélections nationales, quels joueurs faisaient partie de ta génération (gardiens, joueurs de champ) ?

J'en citerai deux qui font déjà partie d'un noyau de l'élite. Dimitri Daeseleire, défenseur du RC Genk et Stijn Van Der Kelen, gardien de but à Zulte-Waregem (Gardien de but).  Beaucoup d'autres sont comme moi sans club.  Il est dommage que les clubs et l'URBSFA ne font rien pour des jeunes prometteurs et qui s'enfoncent par la suite dans les noyaux où disparaissent même du fait du nombre élevé de joueurs étrangers dans les noyaux pro.

Wf : Tu devais rejoindre Couillet, pour quelles raisons ce transfert a capoté ?

J'ai rejoint le RACS Couillet où j'ai apprécié la manière de voir de Marco Casto. Je me disais que c'était un bon tremplin pour moi reprendre la compé, mais je n'entrais pas dans les plans de Claude Cordier . Il ne souhaitait apparement pas ma venue et lorsque j'ai repris l'entraînement, il m'a demandé de travailler à l'envers de tout ce qui m'avait été appris par Monsieur Vande Walle, Mathy, Bourlard, Mehan, Bordart ou encore Thierry Briquet (mon formateur au Sport-Etudes Football du CECS La Garenne à Charleroi).