L'interview de l'homme du week-end: Jérémy Perbet

Wf : Votre arrivée à Tubize a été une petite surprise, pourriez-vous revenir sur les dernières heures avant la conclusion de ce transfert ?

Une surprise oui et non. Je savais que j'allais signer dans un club en Belgique et il fallait choisir entre le Brussels et Tubize. Mon choix se portait plus pour le Brussels qui me proposait un contrat de trois ans alors que Tubize n'offrait qu'une seule saison.  Blessé longuement l'année dernière, je trouvais qu'un contrat de trois ans était une bonne assurance. Cela n'a  pu se faire pour diverses raisons et mon choix c'est tout naturellement porté sur Tubize.  Le fait d'évoluer en première division, que le coach me connaissait depuis longtemps et qu'il avait déjà voulu me faire signer précédement m'a conforté dans mon choix.

Wf : Aucun regret d'avoir opté pour Tubize ?

Aujourd’hui,  je ne regrette aucunement cette décision. Tubize est vraiment un club familial où règne une très bonne ambiance.


Wf : Le coach a-t-il trouvé la recette pour faire gagner Tubize ?

Albert Cartier essaye de nous inculquer certaines valeurs essentielles pour atteindre notre objectif. C'est-à-dire le maintien. On travaille dur à l'entraînement et le travail commence a porter ces fruits.
 

Wf : Personnellement, vous semblez avoir trouvé une bonne carburation ?

Oui, je commence à trouver la bonne carburation, mais je pense surtout que c'est toute l'équipe qui a élevé son niveau de jeu.  Forcement, les attaquants sont servis dans de meilleures conditions et c’est pour cela que je suis arrivé à mon total de six buts (cette interview a été réalisée avant le triplé de Jérémy Perbet face à Courtrai). Mais, je ne compte pas m'arrêter là et je continue a travailler pour être utile a l'équipe.


Wf : Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience au Sporting de Charleroi ?

Je garde de très bons souvenirs de Charleroi où il y avait un superbe public qui m'avait tout de suite adopté. Ce public m'a beaucoup marqué.  Sportivement, cela s'est également très bien passé, même si Charleroi est toute de même un club un peu particulier.

Wf : Que vous a-t-il manqué pour vous imposer à Strasbourg ?

Je pense qu'à Strasbourg, il m'a manqué un peu d'expérience.  L'année où j'ai joué là-bas, on ne se créait pas beaucoup d'occasions.  Il était difficile de sortir du lot  et de se faire une place dans un effectif qui comptait 34 joueurs professionnels. Je ne cherche pas d'excuses, c'est un regret dans ma carrière car je me sentais très bien là-bas.
Wf : Votre passage à l'AS Moulins a été un franc succès, est-ce un bon choix de redescendre de niveau pour se relancer ?

C'était un bon choix de redescendre d'un niveau pour pouvoir se relancer et avoir un temps de jeu conséquent.  Ce choix était toutefois risqué car en cas d'échec, il est difficile de se relancer. Dans mon cas, il s’est avéré payant.

Wf : Un petit mot sur l'attitude des supporters de Genk lors de votre match face à l'équipe limbourgeoise ?

C'est vraiment dommage d'entendre cela dans un stade de foot.

Wf : Que pensez-vous de la réaction de Louis Derwa ?

J’espère que sa réaction servira d'exemple et surtout que l'on entendra plus ce genre de chants.Wf : Quelles caractéristiques différencient les championnats français et belge ? 

Les défenseurs français laissent beaucoup moins d'espaces aux attaquants adverses.

Wf : Un petit mot sur votre coéquipier Grégory Dufer ?

Grégory est très important pour notre équipe, très expérimenté. Il nous apporte cette expérience sur et en dehors du terrain. C'est un joueur très important dans notre groupe et surtout un super gars.Wf : Vous n'avez que 23 ans, et vous avez pourtant déjà beaucoup voyagé. Vous n'avez pas envie de vous fixer ?

Bien sur que j'aimerais me fixer. J'aurais pu rester plus longtemps dans certains clubs, sans jouer, comme plusieurs joueurs le font. J'ai fait des sacrifices pour ma carrière et je ne le regrette pas aujourd'hui. Maintenant, j’aimerais vraiment m'investir dans un club dans la durée.