« L’équipe que dirige Luis Aragonés (L’Espagne) est une très belle formation et surtout très forte » a déclaré le coach russe lors de la conférence de presse à Innsbruck, en prélude à la rencontre Espagne-Russie.
Depuis que les Russes jouent sous la bannière bleue rouge et blanche, et non plus sous les couleurs de l’URSS, elle n’a jamais inscrit un seul but face à l’Espagne. Deux victoires et un nul (1-0 en 1994, 1-0 à l’Euro portugais en 2004 et 0-0 en préparation de la coupe du monde allemande en 2006) tel est le bilan des affrontements hispano-russes avant le coup d’envoi de la première rencontre du groupe D, ce soir à 18h sur la pelouse d'Innsbruck.
« Mais même si nous affrontons une grande nation du football, je veux que mes joueurs jouent au football sans crainte. Car nous sommes capables de poser problème à cette formation espagnole si nous développons notre jeu. » signale Guss Hiddink, qui a déjà fait tomber l’Espagne lors d’un compétition majeure, c’était en 2002 lors de la coupe du monde, lorsque le coach batave dirigeait la formation coréenne.
Hiddink connait la recette pour faire tomber l’Espagne et ses joueurs ont prouvé que le football russe est en pleine expansion, comme en témoigne la victoire de St-Petersbourg en coupe de l’Uefa cette saison.
Outsider de choix, la
Russie pourra-t-elle dès lors atteindre le toit de l’Europe, à l’image du…Zénit ?