L'hymne national brésilien chanté à vive voix par tout le Maracana était annonciateur, le Brésil était déterminé comme jamais à faire quelque chose de grand. Comme les manifestants dans les rues, les joueurs de la Seleçao ont joué avec coeur durant les 90 minutes.

Après seulement 90 secondes, Fred profita d'un petit cafouillage dans le rectangle espagnol pour battre Iker Casillas au sol. Le Brésil étouffe son adversaire avec un pressing constant sur les défenseurs. Oscar ne va pas passé loin du 2-0, puis c'est Fred qui va gâcher une belle occasion en tirant sur Casillas.

À la 40e minute, l'Espagne va penser égaliser via Pedro, mais s'était sans compter sur un retour et un sauvetage miraculeux de David Luiz. En plus d'éviter le 1-1, l'intervention du défenseur de Chelsea va permettre quelques minutes plus tard à Oscar, son coéquipier dans le club londonien, d'isoler Neymar dont la puissante frappe termina dans les filets de Casillas. Le Brésil fait le break avant la pause, la suite s'annonce très compliquée pour les champions du monde.

La deuxième période reprend et rapidement, Fred va placer un envoi hors de portée de Casillas, l'Espagne est au tapis. L'attaquant de Fluminense a inscrit son 5e but de la compétition, soit autant que Torres qui sera élu buteur du tournoi.

Alors qu'il venait de monter au jeu, Jesus Navas s'écroule dans le rectangle suite à un contact avec Marcelo. Le pénalty est accordé mais Sergio Ramos l'envoie à côté. 

Neymar & co ont fait mal à la défense espagnole et, alors que le Brésil l'avait réclamé par deux fois en première période, c'est Piqué qui se voit être exclu pour un tacle en tant que dernier homme sur son futur coéquipier au Barça et le meilleur joueur de cette Coupe des Confédérations, Neymar. Nouveau coup dur pour l'Espagne qui voit en plus Julio César sortir le grand jeu devant son but. Le portier de QPR sera d'ailleurs élu gardien du tournoi.

Après 29 matchs de rang sans défaite, la Roja a perdu la finale 3 à 0, après avoir remporté celle de l'Euro 2008, de la Coupe du Monde 2010 et de l'Euro 2012. De son côté, l'équipe de Luis Felipe Scolari a faire taire toutes les critiques et se place désormais au rang de favori pour le titre mondial l'année prochaine sur ses terres.