Anderlecht s'offusque et réagit : Mogi Bayat a fait saisir les avoirs du club

Peu après l'éclatement de l'affaire du Footbelgate, il avait été révélé que la direction anderlechtoise allait attendre les résultats de l'enquête pour payer certains agents. Si un doute existait concernant une transaction, leur dossier était mis au frigo. 

Et l'agent le plus concerné par cette affaire, Mogi Bayat, qui était plus qu'impliqué à Neerpede, a utilisé la manière forte pour récupérer au plus vite une partie de l'argent attendu. Le représentant de Trebel et Kara a fait saisir les avoirs du club, ce qui a rapidement fait réagir la direction.

"Le RSC Anderlecht indigné par la saisie des avoirs du club par l’agent Mogi Bayat", titrent-ils.

Le communiqué du Sporting d'Anderlecht 

Il y a quelques mois déjà, et à la suite de l'opération ‘Mains Propres’, le club a communiqué aux agents de joueurs qu’il ne les payerait qu’en cas de transparence totale sur l’ensemble des transactions de transfert et sur la société qui établit la facture. Le club avait fait une déclaration très claire en tant que défenseur d'un environnement propre pour le football. Entre-temps, plusieurs agents de joueurs ont coopéré de manière constructive et des paiements ont également été effectués.

Dans le cas de l’agent Mogi Bayat, il existe - en raison d’un manque de transparence - des doutes quant à certains transferts qu’il a exécutés à titre de mandataire du RSC Anderlecht. Le club en a informé Bayat, tout comme les conséquences, à savoir une suspension de paiement jusqu'à ce que toute la clarté soit faite sur toutes les transactions de transfert. Nous n'avons cependant reçu aucune réponse à ce sujet.

En outre, le club a communiqué aux agents de joueurs impliqués dans l'opération ‘Mains Propres’, dans laquelle le RSC Anderlecht s'est porté partie civile, qu’il fallait attendre le déroulement de la procédure judiciaire.

Le club est donc indigné et il déplore que l’agent Mogi Bayat ait procédé aujourd'hui à une saisie sur les avoirs du RSC Anderlecht. Toutefois, le club n'abandonnera pas sa procédure et il n'effectuera des paiements qu’au moment où la clarté aura pleinement été établie. De plus, le club n'a d'autre choix que de défendre ses droits devant les tribunaux.