Tom Saintfiet, cet éternel globe-trotter

Tom Saintfiet n’a pas vraiment réussi à percer en tant que joueur professionnel. En tant qu’entraîneur, il a fait ses classes dans les divisions inférieures belges avec le FC Zammel en 1997 et puis les jeunes de Dessel Sport.

Dès le début des années 2000, il commence à voyager. D’abord au Satellite Abidjan avant de s’envoler vers les Iles Féroés et le B71 Sandoy. Quelques mois plus tard, il fera un petit passage au SC Telstar en D2 hollandaise.

Puis il partira au Qatar, à Al Gharafa, où il sera d’abord entraîneur adjoint et puis coach. Mais comme d’habitude, l’aventure ne dure pas et il reprend la tête des U17 de la sélection du Qatar avec qui il se qualifie pour la Coupe du monde en 2005.

La Namibie et le début de sa love-story avec l’Afrique

Cette même année, il fait un petit passage en Allemagne à Cloppenburg, où il s’octroie la Coupe Mac Donald’s avant de revenir en Belgique au KVO Aarschot.

Tom a la bougeotte et après un passage en tant que directeur technique à Emmen aux Pays-Bas et une pige en Finlande, il attériet en Afrique et prend les rennes de la sélection namibienne, où il restera pendant deux ans, son plus long mandat à la tête d’une équipe.

Saintfiet tombe amoureux de l'Afrique et il entraîne ensuite d’autres nations africaines comme la Zimbabwe l’Ethiopie ou le Malawi mais aussi des clubs africains comme Young Africans (Tanzanie) ou les Free State Stars (Afrique du Sud).

Déjà une polémique avec le Togo

En mai 2015, Saintfiet prend la tête du Togo et a pour mission de se qualifier pour la CAN 2017. Après deux victoires face au Libéria et contre Djibouti, les Togolais ont perdu 1-0 face à la Tunisie vendredi dernier.

Mais Saintfiet ne fait pas l’unanimité au Congo et pour cause. Le poste de sélectionneur du Cameroun étant vacant, l’entraîneur belge aurait envoyé son CV alors qu’il est toujours sous contrat avec la fédération togolaise. Un geste qui a été plutôt mal vu au pays d'Adebayor.

Finalement, c’est Hugo Bross, un autre belge, qui a pris la direction des Lions indomptables. Bref, une fois de plus, Saintfiet ne devrait pas faire long feu à la tête des Eperviers.