Par la petite porte, l'Union prend trois points qui font du bien
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Il y avait bien mieux à faire de votre vendredi que de regarder cet Union Saint-Gilloise-Charleroi. Les deux équipes se sont départagées au bout de l'ennui sur un penalty concédé par Andreou.
Trois défaites d'affilée toutes compétitions confondues : il y avait déjà un peu panique à bord à l'Union Saint-Gilloise au moment de recevoir un Sporting Charleroi en grande forme, lui. Certains avaient même évoqué un Sébastien Pocognoli remis en question en cas de mauvais résultat ce vendredi.
Dans l'intention, le coach unioniste aura été rassuré : l'USG, privée de Cameron Puertas en partance et laissé de côté, est présente, met de l'impact et se procure les seules occasions de la première période. Fuseini frappe de peu à côté (12e), et doit à un miracle d'Etienne Camara sur la ligne de ne pas ouvrir le score sur une belle phase de jeu (29e).
Charleroi fait le gros dos, s'en remet à l'imprécision des Rodriguez et Ait El-Hadj pour tenir bon. Le match est très imprécis et frappe surtout par son taux de déchet très élevé, mais aux points, c'est l'USG qui mène à la pause.
Circulez, Marien à voir
Charleroi remonte tout aussi mal sur la pelouse, Keita frôlant la catastrophe au duel avec Rodriguez et Camara devant prendre la jaune sur un déboulé de Sadiki. C'est pourtant Moris qui sort le premier arrêt de la seconde période après un beau une-deux de Badji et Guiagon (53e).
Kevin Rodriguez a beau alerter Koné en pivotant bien (61e), l'Equatorien manque clairement de l'impulsion nécessaire pour être dangereux, et l'USG finira par disparaître petit-à-petit des vingt derniers mètres. L'ennui est total, Charleroi paraît progressivement mettre le nez à la fenêtre notamment via Guiagon, meilleur Zèbre sur la pelouse.
L'erreur grossière d'Andreou
Au bout de 90 minutes d'un spectacle pauvrissime, cependant, aucune des deux équipes ne sera parvenue, sur un malentendu, à ouvrir le score... jusqu'à un tacle grossier de Stelios Andreou dans le rectangle à l'entame du temps additionnel.
Le penalty est indiscutable, et c'est Mohammed Fuseini, auteur d'un match délicat, qui s'en empare. Il prend parfaitement Koné à contre-pied (90e+3), et tout le Parc Duden peut souffler : l'USG prend trois points franchement peu glorieux mais qui font beaucoup de bien.