Sur le gong ! L'Union rejointe dans le temps additionnel, le VAR fait une nouvelle fois parler de lui !

Pour cette rencontre du samedi soir intercalée entre la défaite contre Bruges en Coupe de Belgique et la réception de Francfort en Conférence League, Alexander Blessin opérait plusieurs changements. On retrouve ainsi des joueurs comme Christian Burgess, Alessio Castro-Montes ou Noah Sadiki sur le banc. 

Ce qui profitait à Ross Sykes, Casper Terho et Mathias Rasmussen, tous trois titulaires. Koki Machida faisait également son retour dans la défense. En face, Westerlo était privé de Nicolas Madsen, insuffisamment remis de sa blessure encourue contre Louvain, et qui démarrait sur le banc. 

Le match commençait sous la drache. Dans le camp unioniste, les premières minutes ont carrément tourné à la douche froide. Hésitant sur le côté droit de la défense, Ross Sykes offrait le ballon à Roméo Vermant. Anthony Moris a alors tenté de sortir la grande faucheuse pour tuer l'action dans l'oeuf mais Thomas Van Den Keybus réussissait à conclure dans le but vide, permettant à Westerlo d'ouvrir le score...et à Moris de rester sur le terrain (6e). 

Une ouverture du score à la surprise générale mais loin d'être imméritée. Bien en place, les Campinois ont considérablement gêné l'Union avec un pressing intense. Sous pression dans leur camp, les hommes de Blessin ont éprouvé beaucoup de mal à repartir de l'arrière dans le premier quart d'heure. 

L'Union menée, Lapoussin entre en scène

Le meilleur remède dans ce genre de situation ? Un but ! Malgré la légère rotation, le onze unioniste rassemblait encore une belle bande de joueurs créatifs...comme Loïc Lapoussin. Le Malgache a pris les choses en main pour permettre aux siens de revenir au score en mystifiant tout l'axe défensif des Campinois via un relais avec Mathias Rasmussen aux abords du rectangle (15e).

Un joli but qui a fait office de détonateur : l'égalisation a permis à l'Union de grandir dans sa rencontre en trouvant plus de solutions face à la pression adverse. Une des solutions en question est évidemment Mohamed Amoura. Permutant constamment avec Lapoussin, l'Algérien s'est offert un beau duel avec Bryan Reynolds, l'un des rares à pouvoir le regarder dans le blanc des yeux à l'heure de parler vitesse. Amoura a pourtant failli signer l'un des buts du weekend mais sa frappe enroulée s'est écrasée sur l'équerre en fin de première mi-temps.

Le deuxième acte a recommencé comme s'est terminé le premier...avec un poteau d'Amoura. Cette fois-ci, le feu follet unioniste est à l'initiative d'un centre tir que Gustaf Nilsson ne parvient pas à contrôler, pas plus que Sinan Bolat qui dévie le ballon sur son cadre (56e). 

Le VAR à nouveau en action

Ce n'était que partie remise pour l'Union. Trois minutes plus tard, l'équipe finissait par passer devant grâce à un nouveau but de Loïc Lapoussin, bien trouvé dans le rectangle par une remise de la tête de Nilsson, assez discret jusque-là mais décisif (2-1).

On semblait se diriger vers une fin de match maîtrisée par l'Union. Mais dans le temps additionnel, une intervention litigieuse de Kevin MacAllister sur Matija Frigan a tout fait basculer. Sur cette collision à priori anodine, Kevin Van Damme (qui n'avait pas sifflé penalty) a été appelé par le VAR, qui a donc jugé cela comme une erreur claire. Une nouvelle intervention qui va faire parler : Nicolas Madsen a converti le penalty dans la foulé pour priver l'Union sur le gong d'une nouvelle victoire en championnat.

Cela aurait pu paraître anecdotique si Gustaf Nilsson avait tué le match pour de bon sur une ultime occasion aux alentours de la 100e minute. Mais un retour de la défense de Westerlo l'en a empêché in extremis. L'Union conclut sa semaine avec un nouveau résultat frustrant et pourrait voir Anderlecht revenir à huit points en cas de victoire à Charleroi.