Les Diables Rouges ont atomisé l'Estonie et continuent leur cavalier seul
Ce dimanche soir, les Diables Rouges n'ont pas fait dans le détail face à une pauvre équipe d'Estonie qui repart avec une valise remplie de buts. La Belgique continue son carton plein dans son groupe, direction la Russie.
Vu les blessures, on pouvait s'attendre à des changements de la part de Martinez. Pour remplacer Kabasele, c'est Dendoncker qui est aligné en défense centrale (première titularisation pour l'Anderlechtois). Steven Defour est lui sur le banc, remplacé numériquement par Lukaku. Kevin de Bruyne recule lui d'un cran, évoluant aux côtés d'Axel Witsel.
Pas de place pour le doute
Dans ce genre de rencontre, on le sait, le plus difficile est de débloquer la situation. De Bruyne, en position de quaterback, lance quelques longs ballons qui seront précis, sur le troisième, qui arrive dans les pieds de Carrasco, le Madrilène centre parfaitement pour Meunier au second poteau. Le Parisien profite de l'appel de Lukaku au premier poteau pour aller tromper Aksalu de la tête (1-0, 8').
Dans les têtes estoniennes, la match est joué. Sur le terrain aussi, surtout quand De Bruyne joue malicieusement un coup franc en retrait pour Dries Mertens. Le tir du Napolitain est certes dévié, mais il rentre (2-0, 16'). Le troisième but, signé Hazard, ne se fait pas attendre (3-0, 25'). Cela fait huit buts en neuf rencontres toutes compétitions confondues pour le joueur des Blues. Les gestes techniques s'enchaînent, le public fait la fête, les sourires sont sur les visages. Mais il y a aussi de la déconcentration, et c'est Henri Anier qui en profite pour tromper Courtois via l'intérieur du poteau (29', 3-1).
La concentration est de retour
Du coup, nos Diables redeviennent plus sérieux et plus concentrés. En pointe, Romelu Lukaku régale avec quelques talonnades et déviations dont il a le secret. Il ne manque qu'un but à l'attaquant d'Everton pour parachever sa prestation, lui qui a déjà trouvé le poteau sur un superbe travail dos au but. Le quatrième but ne tombe pas encore, malgré les tentatives de Mertens, Lukaku, Carrasco ou encore De Bruyne.
La deuxième période reprend avec les mêmes acteurs, et toujours la même possession de balle pour les Diables Rouges. L'esprit n'est cependant plus aussi conquérant qu'avant la pause et les occasions se font rares. Il suffit pourtant d'une accélération pour mettre l'adversaire en difficultés, ce que fait parfaitement Lukaku, qui se débarasse de son défenseur avant de centrer en retrait. Hazard laisse filer et Carrasco ne manque pas l'aubaine (4-1, 62').
La machine est relancée
D'un coup, les joueurs de Martinez reprennent le sens de la marche, et si le centre de Mertens est dévié par Klavan dans son propre but (5-1, 64'), le Napolitain ne doit rien à personne sur le petit ballon piqué qui surmonte Aksalu pour le sixième but (6-1, 68'). Quel spectacle ce dimanche au Stade Roi Baudouin.
Eden Hazard peut quitte la pelouse avec le sentiment du devoir accompli, tout comme Dries Mertens. A charge de Kevin Mirallas et de Youri Tielemans de faire tout aussi bien que leurs prédécesseurs. C'est pourtant Romelu Lukaku qui va lui aussi y aller de son petit but, en force, de l'entrée du rectangle (7-1, 83').
Timmy Simons entre alors au jeu, devenant le plus vieux joueur à jamais avoir porté le maillot des Diables Rouges, et dans la foulée Tielemans met Lukaku sur orbite, ce dernier ajuste ses statistiques en plaçant le ballon hors de portée du gardien (8-1, 88').
Une bien belle victoire pour les Diables rouges, qui ont enfin fait parler leurs capacités offensives.