"Je savais que certains joueurs n'allaient pas nous choisir" : un ancien entraîneur des Diablotins explique son casse-tête de l'époque

De Michel-Ange Balikwisha à Ameen Al-Dakhil en passant par Largie Ramazani ou Mandela Keita, Jacky Mathijssen a lui aussi eu affaire à bon nombre de joueurs qui étaient susceptibles de potentiellement opter pour une autre sélection lorsqu'il était à la tête des Diablotins.

Les U21 sont la dernière étape avant la grande décision à prendre pour les talents plurinationaux. De quoi générer certaines situations difficiles à gérer. D'autant que ce n'est pas parce qu'un jeune joueur a honoré ses sélections dans toutes les catégories d'âges belges qu'il nous restera fidèle.

Les cas de Chemsdine Talbi, Konstantinos Karetsas ou encore Ilay Camara ont été très médiatisés ces dernières semaines. Mais Mathijssen a lui aussi dû se montrer diplomate en fonction des intérêts de chacun : "Je savais que certains joueurs n'allaient pas nous choisir. Je le savais", explique-t-il à DAZN.

La fédération trop passive ?

Aujourd'hui directeur sportif du centre de formation du Wydad Casablanca, il est bien placé pour comprendre les soucis que cela cause à l'Union Belge : "A un moment donné, vous vous demandez ce que vous allez faire avec eux : voici nos projets, quels sont les vôtres ? Qu'en penses-tu ? Que pourrait-il se passer ?".

Vincent Mannaert avait d'ailleurs déclaré vouloir prioriser les talents ayant clairement exprimé leur préférence en faveur de la Belgique. Mathijssen semble le rejoindre : "Il faut avoir une procédure au sein de la fédération, pour savoir quoi faire dans tel cas. Je dois juste pouvoir appeler les meilleurs, ça me semble évident. Je ne peux pas faire le choix. Ou alors, il faut que je sois soutenu".