Un problème fréquent à l'Antwerp : "Pourquoi ? Posez-leur la question..."

Sans un but sur phase arrêtée en fin de match, l'Antwerp aurait fait le match quasi-parfait sur le plan défensif et pris trois points globalement mérités. "Mais Malines a montré dans ses derniers matchs à domicile qu'il obtient toujours des moments dangereux. C'est encore sur phase arrêtée que nous encaissons", regrettait Jonas De Roeck.

"Cela doit s'améliorer dans les semaines à venir. Hairemans a bien donné ça, mais nous devons être plus réactifs. C'est aussi simple que ça. C'est une question d'évaluation de la situation. Vous devez couvrir le joueur en mouvement, mais Van den Eynden entre librement dans le rectangle", soupire l'entraîneur de l'Antwerp.

La gestion des phases arrêtées est problématique au Great Old. "Nous y travaillons, mais à l'entraînement, ce sont des situations très différentes de celles en match. Le ballon était très bien frappé, Senne Lammens n'a pas su sortir".

Dans l'autre sens, l'Antwerp manque de la précision nécessaire pour parvenir à être décisif sur ses propres frappes arrêtées, et ce malgré des frappeurs de la qualité de Tchery et Ondrejka. "Pourquoi cela ne marche pas ? Hé bien, posez-leur la question à eux", ironisait De Roeck.

"Ils peuvent certainement bien donner un ballon sur phase arrêtée, ils l'ont déjà montré. Peut-être que cela vient de la concentration. Peut-être doivent-ils être plus calmes", conclut-il.