Du jamais vu dans un vestiaire ? La nouvelle règle mise en place par Stijn Stijnen fait parler : "Quiconque tente de briser mon autorité..."
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Le Patro réalise une excellente saison en D1B. Stijn Stijnen dirige son groupe au doigt et à l'oeil.
Une main de fer dans un gant de velours ? Si le Patro Eisden est troisième de D1B (à égalité avec le RWDM), c'est en partie grâce à la gestion de Stijn Stijnen. Il faut pourtant s'accrocher avec lui. Car si l'ancien gardien aime faire vivre un enfer à ses adversaires, il est également très strict avec son groupe.
"Quiconque tente de briser mon autorité, je le retire du groupe, je le mets sur un échafaud de manière ludique, mais en même temps mon message est sérieux" explique-t-il au Laatste Nieuws.
Il ne laisse rien au hasard : "La gestion des ressources humaines est un enchevêtrement de mille et une choses. Par exemple, je parcours le couloir des vestiaires cinquante fois par jour. Pour observer, écouter, passer mon bras sur l'épaule d'un joueur".
L'hiver n'arrêtera pas le Patro
Cela va parfois très loin. Par exemple, depuis le 1er novembre, début de la saison grippale, aucun des joueurs n’est autorisé à serrer la main d'un coéquipier ou d'un membre du staff.
"Si une personne a le nez qui coule va serrer la main d'une autre, et que le lendemain, cette seconde personne est malade, je dois tout réorganiser. Les personnes extérieures au club – fournisseurs, restauration,... – ne peuvent, eux, pas rentrer dans l'espace joueurs" explique Stijnen.
L'ancien du Club de Bruges ne fait pas que tirer des leçons de la pandémie de coronavirus, il le faisait même avant : "Soudain, tous ces virologues ont dit : 'Ne serrez plus la main de personne'. En fait, le Patro était un pionnier".
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