Nacer Chadli constate encore au quotidien l'impact de son but contre le Japon : "Au moment où je marque..."
Le but face au Japon a fait entrer Nacer Chadli dans la légende du football belge. Il ne doit pas se promener longtemps en rue pour s'en rappeler.
Jusqu'au bout, Nacer Chadli sera questionné sur ce but décisif inscrit en contre-attaque face au Japon pour offrir aux Diables Rouge un quart de finale historique contre le Brésil au Mondial 2018.
Sur le plateau de la RTBF, il en a évidemment été question, après avoir évoqué sa situation actuelle à l'entraînement du SL 16 : "A chaque fois qu'on me croise dans la rue, on me dit merci. Si ça me dérange d'être réduit à ce but ? Un peu, je n'ai pas mis qu'un but dans ma carrière" rigole-t-il.
Le Liégeois de 35 ans se souvient de cette montée au jeu restée dans les annales : "Au moment où je marque, il y a trop d'émotion, c'est une explosion de joie, je n'en revenais pas. Au moment où les Japonais tirent le corner, ils ne gardent que trois défenseurs derrière. Thibaut Courtois capte le ballon, je me dis que c'est la dernière action du match et j'essaie de tout donner pour ne pas aller en prolongations".
Comme à la parade
Pour la génération dorée, il s'agissait de la consécration après plusieurs années passées ensemble : "Quand Romelu Lukaku commence sa course en diagonale, je me dis qu'il m'a sûrement vu. Il y a le déclic, on a beaucoup joué ensemble, il y a des automatismes et voilà".
Cette victoire à l'arrache contre le Japon restera à coup sûr comme l'un des moments marquants de cette génération. Si Nacer Chadli ne connaîtra sans doute plus de tels frissons en tant que joueur, c'est ce genre d'émotions qui lui donnent encore le feu sacré pour continuer à jouer.
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