Interview MVP d'Anderlecht la saison passée, il veut le redevenir : "La concurrence m'empêche de me reposer sur mes lauriers"
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Anders Dreyer commence enfin à retrouver le chemin des filets, avec un second but ce mois d'octobre. Le Danois a connu un passage à vide mais semble apaisé désormais.
Anders Dreyer a inscrit un 2-0 tardif et peu important sur le plan comptable, mais qui lui fera beaucoup de bien au moral. Avant ce mois d'octobre, celui qui était l'homme le plus décisif d'Anderlecht la saison passée n'avait pas encore marqué une seule fois. "Ca fait du bien, même si dans ce match, nous aurions aussi pu marquer plus", pointe-t-il après la rencontre.
"Même si c'est bizarre vu de l'extérieur, c'est parfois plus difficile à 11 contre 10. Nous nous sommes créés des occasions, mais leur but hors-jeu à la fin, ça ne peut pas arriver", regrettait Dreyer. "En Europe, tu donnes la main à ce genre d'équipe et elle te prend le bras. Ils étaient aussi très rugueux et en première période, c'était un peu houleux avec beaucoup de cartes jaunes. Je peux les comprendre, ce sont les émotions du football".
Un Anders Dreyer enfin apaisé ?
Depuis l'arrivée de David Hubert, Anders Dreyer est sorti du onze de base en championnat. Il devrait avoir plus de temps de jeu à l'avenir au vu du calendrier. "Ca ne me dérange pas de prendre un peu de repos, j'ai eu peu de vacances l'été passé après l'Euro. Je sais que je n'y ai pas joué (sourire), mais tu dois quand même mentalement répondre présent. Et en fin de saison, avec cette sensation d'avoir laissé filer le championnat avec Anderlecht, c'était dur psychologiquement".
Riemer coach du Danemark ? Je ne vois pas pourquoi il me reprendrait si je ne fais pas mon job
Comme pour Dolberg il y a quelques mois, un heureux événement a également permis à Dreyer de s'épanouir dans le privé. "Ma femme était enceinte, et cela vous prend aussi de l'énergie, bien sûr. J'ai un nouveau rôle à trouver maintenant et je pense que ça commence à venir", se réjouit-il. Le départ de Brian Riemer aura peut-être été un mal pour un bien, David Hubert n'hésitant pas à mettre le Danois sur le banc.
"Je ne sais pas si ça change quelque chose pour moi. Je trouve que c'était un très bon coach, bien sûr, qui a obtenu des résultats", estime Anders Dreyer. "Nous étions 11e en avril la saison d'avant et il nous a amenés tout près d'un titre. Mais c'est le football ; maintenant, il est coach de la sélection nationale, donc peut-être que nous allons retravailler ensemble. Si c'est une bonne chose pour moi qu'il soit sélectionneur ? Ca dépendra de comment je preste ici ! Si je ne fais pas mon job, je ne vois pas pourquoi il me reprendrait", souriait Dreyer, qui se réjouissait également de la concurrence.
"Tristan Degreef est un jeune joueur avec plein d'énergie, il force le carton rouge également. Il y a aussi Francis, Samuel Edozie, beaucoup de bons joueurs. Ca me booste et ça m'empêche de me reposer sur mes lauriers", conclut le Danois.
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