"J'avais l'âme d'un attaquant" : Van Buyten revient sur sa vocation contrariée et évoque le derby wallon
Photo: © photonews
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L'ancien Diable Rouge, Daniel Van Buyten, se remémore ses débuts à Charleroi et au Standard, tout en partageant son ressenti sur le derby wallon.
Daniel Van Buyten, ancien joueur de Charleroi et du Standard, porte toujours une attention particulière au choc wallon. "Big Dan" est indéniablement une figure emblématique du football belge. Le défenseur a disputé 520 matchs au cours de sa carrière, dont 85 avec la Belgique.
Robert Waseige, un homme important dans la carrière de Van Buyten : "J'ai trouvé en Monsieur Waseige un second papa. Je sortais d’une saison en réserve, où, en tant que milieu défensif, j’ai terminé meilleur buteur de la série avec 37 buts. Robert Waseige m’a alors dit à ce moment-là : 'Vous n’avez pas compris que c’est un attaquant, je veux le voir en équipe première.' Je suis arrivé en préparation et j’ai mis trois buts en quatre matchs. Je pensais alors que ma carrière d’attaquant était lancée."
"En début de saison, Monsieur Waseige avait dit qu’il n’accepterait plus les petits bobos. Je n’ai pas osé lui dire que j’étais blessé et j’ai joué avec une déchirure, ce qui m’a éloigné des terrains pendant des mois. […] Deux mois plus tard, j'étais de retour. Aujourd’hui encore, cela reste un regret pour moi. Je sais que j’avais l’âme d’un attaquant, même si j’ai réalisé une belle carrière comme défenseur."
Les débuts au Standard
Daniel Van Buyten évoque ses débuts avec les Rouches : "À la base, le Standard négociait le transfert de Laurent Wuillot. Lucien trouvait le montant trop important et il a alors demandé de m’inclure dans le deal."
"Quand je suis arrivé, je voyais que tout le monde était très satisfait de ce transfert alors que je n’étais qu’un petit jeune qui n’avait rien prouvé. (...) Lucien D’Onofrio m’avait dit que Tomislav Ivic voyait en moi un futur grand d’Europe."
Le derby wallon
Big Dan évoque ensuite le fameux derby wallon : "Même si c’était tendu à l’époque quand on rencontrait Charleroi avec le Standard, cela s’était plutôt bien passé. Que ce soit à Sclessin ou au Mambourg au retour, où on l’avait d’ailleurs emporté 1-4. Les gens connaissaient le contexte de mon départ. On n’était pas dans le cas d’un joueur qui voulait impérativement partir."
"Pour les supporters, cela reste un gros match. Même si on préférerait que ça soit le premier contre le deuxième ou le deuxième contre le troisième, la rivalité est toujours présente. Mais je dois dire qu’on la sentait bien plus à notre époque," explique l'ancien joueur belge.
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